On a longtemps cru qu’à propos de 5-10% des individus étaient porteurs de mutations associées à des syndromes héréditaires, c’est-à-dire ces affections qui confèrent un risque accru de développer certaines tumeurs. Suite aux progrès récents de la génétique, on pense maintenant que ce pourcentage peut obtenez jusqu’à 17%. La plupart des gens qui ont un membre de la famille proche (parent, frère ou sœur, mais aussi grands-parents ou oncles) qui avait un cancer il n’est pas plus en danger que le reste de la population.
Il ne faut pas oublier que la génétique n’est qu’un des facteurs qui conduisent au développement d’une maladie, mais autre chose compte aussi : les modes de vie, l’environnement, des facteurs déclenchants spécifiques – explique-t-il Antonio Russo, directeur d’oncologie à Palerme et membre du conseil d’administration de l’Association italienne d’oncologie médicale (Aiom) —. Bien sûr, elle s’avère fondamentale dans la prévention et le diagnostic précoce, mais aussi dans le choix des traitements et la découverte des maladies familiales et héréditaires.

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