De plus en plus de recherches montrent comment les « notes » peuvent jouer le rôle de véritable remède. Nous en parlons dans l’encart gratuit en kiosque avec Corriere della Sera

Nous publions en avant-première une partie d’un article dans le nouveau «Corriere Salute». Vous pouvez lire le texte intégral sur la question en kiosque gratuitement le jeudi 7 juillet ou en Pdf sur l’édition numérique du «Corriere della Sera».

La musique influence chacun de nous : elle peut calmer, réconforter, exciter, stimuler des souvenirs, faire danser, « charger » lors d’une activité sportive. Et chacun de nous en a fait l’expérience, quelle que soit sa propension aux notes : il suffit de percevoir le début d’un morceau pour se découvrir tambourinant d’une main, gardant le rythme d’un pied ou, comme le disait le neurologue Oliver Sacks, se référant à Nietzsche, « écouter avec tous les muscles », avec le visage et avec les postures du corps qui reflètent la mélodie. Mais la musique, comme le chant, peut être tellement plus. Par exemple, il peut améliorer la qualité de vie et l’essoufflement des personnes atteintes de Long Covid, comme indiqué dans The Lancet Respiratory Medicine. Des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont mené un essai contrôlé randomisé en simple aveugle sur 150 patients ayant souffert de dyspnée, avec ou sans anxiété associée, pendant une moyenne de 320 jours à compter de l’apparition des symptômes de Covid : 76 participants ont été assignés au hasard aux soins habituels , 74 au programme Breathe de l’English National Opera (ENO) : un cours en ligne de six semaines dirigé par des chanteurs professionnels qui se concentre sur la rééducation de la respiration par des techniques de chant, en utilisant comme point de départ les berceuses.

L’étude a révélé que les participants ENO Breathe ont connu une réduction de l’essoufflement pendant la course par rapport à ceux qui ont poursuivi leurs soins habituels. De plus, ils avaient une amélioration du bien-être mental, un élément essentiel de la qualité de vie. « Le chant peut représenter une forme de récupération car il permet d’apprendre des techniques pour faire mieux travailler les muscles respiratoires pour lesquelles on obtient aussi les mêmes résultats avec d’autres types d’exercices », explique Georges Cremona, chef du service de physiopathologie pulmonaire et respiratoire à l’hôpital ‘Irccs San Raffaele de Milan. La dyspnée est l’un des symptômes les plus fréquents chez les patients atteints du Long Covid qui ne sont cependant pas les seuls à en souffrir. « C’est la perception consciente de l’effort que l’on fait pour respirer », poursuit le pneumologue. «Le cerveau le traite car il reçoit de différentes parties du corps – muscles de la poitrine, jambes, bras, poumons, récepteurs qui mesurent l’oxygène et le dioxyde de carbone dans le sang – de nombreuses informations grâce auxquelles il comprend l’état d’oxygénation et la quantité de travail fait pour respirer. Les asthmatiques, par exemple, ont des voies respiratoires enflammées et fermées et respirent de manière inefficace parce qu’ils n’expirent pas complètement. Pour améliorer leur sensation de difficulté, il peut être utile d’apprendre à respirer lentement et profondément.

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