Si le patient ne présente pas de diminution de la sensibilité et de la force des membres inférieurs et des pieds, les thérapies conservatrices sont limitées. Il y a aussi la technique de thérapie oxygène-ozone avec guide Tac
Comment traite-t-on la lombosciatique ? La première étape est le diagnostic : une fois la cause déclenchante identifiée, l’orientation thérapeutique est décidée. Les options sont nombreuses : des anti-inflammatoires au traitement de la douleur, en passant par la chirurgie dans les cas les plus graves. Ici aussi réhabilitation cela fait partie du processus de traitement. Il existe également des traitements non pharmacologiques, comme par exemple ozonothérapie. Si le patient ne présente pas de troubles de la sensibilité et de la force des membres inférieurs, nous nous limitons à un traitement conservateur avec des interventions péridurales – explique-t-il Maurice Fornari, Chef de Neurochirurgie à l’Institut Clinique Humanitas de Milan —. Si, en revanche, malgré les traitements, la douleur reste très forte, à tel point que le patient a des problèmes claudication (difficulté à marcher, éd), la chirurgie est envisagée. Les temps d’observation, pour évaluer d’éventuelles améliorations, sont standards : pour les hernies discales, 2-3 mois sont autorisés à passer avant de recourir au bistouri, si les symptômes le permettent. Une sténose prend 3 à 6 moislaps de temps nécessaire pour comprendre si les thérapies conduisent à des améliorations substantielles.
Chirurgie très précise
Le cas de la est différent spondylolisthésisS’agissant d’une altération mécanique, la solution spontanée est plus rare, mais chez les patients présentant des symptômes d’apparition récente, il convient d’essayer une période de traitement conservateur avant d’envisager une intervention chirurgicale. En Italie, 3 millions et demi de personnes souffrent de spondylolisthésis dit isthmique, une forme pour laquelle la chirurgie n’est pas très adaptée (5% des cas). La forme dégénérative, en revanche, nécessite souvent une intervention chirurgicale – poursuit Fornari – : elle a une incidence très élevée au-delà de 60 ans (30 %), surtout chez les femmes. Les problèmes hormonaux et l’ostéoporose peuvent jouer un rôle dans l’apparition de la maladie. La chirurgie de la colonne vertébrale est aujourd’hui très précise, grâce à techniques d’imagerie peropératoire. Toutes les étapes sont informatisées et robotisées. Les chirurgies actuelles sont rapides, peu invasives et impliquent une perte de sang minimale. Le patient peut et doit marcher presque immédiatement puis faire des exercices ciblés pendant un mois », souligne-t-il. Maurice Fornari —. De plus, par rapport à il y a quelques décennies, la nécessité de réintervenir plus tard a presque disparu. But de la chirurgie restaurer les composants endommagés (disque, articulations) et agrandissez la taille du canal pour libérer les racines nerveuses.
Mode de vie sain
Ceux qui souffrent de problèmes de dos ont souvent, et c’est compréhensible, peur de passer sous le bistouri et évitent peut-être de consulter un orthopédiste ou un neurochirurgien. Rien de plus faux, car les troubles de la colonne vertébrale peuvent s’aggraver et devenir chroniques. Dans certains cas, la chirurgie peut prévenir de graves complications », dit-il Pedro Berjano, responsable de l’unité opératoire GSpine4 de l’institut orthopédique Galeazzi de Milan —. Dans le cas d’une hernie discale, la chirurgie a un taux de réussite très élevé, mais lorsqu’elle arrive tardivement le nerf sciatique peut avoir une récupération incomplète. La chirurgie endoscopique relativement simple, avec une plaie de 5 mm qui évite les lésions musculaires. Le rétablissement du patient peut être rapide, mais nécessite de l’exercice, un renforcement musculaire et une amélioration du mode de vie général. Les habitudes malsaines après la chirurgie (tabagisme, surpoids, manque d’activité physique, mauvaises postures) sont associées à des résultats moins brillants. Alors il y a des dieux facteurs génétiques qui peuvent influencer l’apparence d’une hernie discale. Un aspect important est la qualité du collagène, déterminée génétiquement, mais la structure physique joue également un rôle : chez une personne grande et lourde, la contrainte mécanique exercée sur la colonne vertébrale est plus forte. Enfin, les travaux qui impliquent un effort physique peuvent à la longue favoriser le développement de problèmes de dos, conclut Berjano.
Thérapie à l’ozone avec guide Tac
L’ozone est un puissant anti-inflammatoire et agit rapidement sur la douleur. efficace sur les hernies discales et autres affections de la loge postérieure de la colonne vertébrale pouvant impliquer les facettes articulaires, les muscles ou les ligaments. Matthieu Bonetti l’un des principaux experts de l’ozonothérapie en Italie, chef du service de neuroradiologie de l’Istituto Clinico Citt di Brescia, président de la Fio (Fédération italienne de l’ozonothérapie) et secrétaire de la Fédération mondiale de l’ozonothérapie. Par conséquent, en plus des médicaments et du bistouri, il existe la possibilité de pour certains problèmes de dos thérapies non chirurgicales peu invasives. En 1996, nous avons commencé à utiliser la technique d’oxygénothérapie guidée par scanner – dit Bonetti – : elle a l’avantage d’atteindre la cible directement avec une aiguille de 9 cm de long et grâce aux images fournies en temps réel par le scanner. En cas de hernie discale l’ozone ne fait qu’accélérer le mécanisme naturel de guérisonconduisant à la déshydratation de la matière déversée. La thérapie est pratiquée dans des centres spécialisés et toutes les Régions ne la remboursent pas. L’ozone (O3) a tendance à se retransformer en oxygène et sa concentration dans le mélange doit donc être surveillée à l’aide d’un lecteur photométrique – poursuit l’expert -. il est indispensable d’administrer une dose précise, car à trop forte dose, il peut avoir un effet toxique. Si elle est effectuée correctement, la technique de thérapie à l’oxygène et à l’ozone guidée par CT il peut remplacer, dans certains cas, les cycles de cortisone souvent prescrit aux patients avec des hernies discales. Et l’ozone n’a pas les effets secondaires typiques des stéroïdes.