Le repas pré-entraînement ou pré-compétition revêt une importance fondamentale : s'il est composé uniquement de glucides complexes à faible indice glycémique (pâtes, riz, pain, légumes et fruits), les temps de digestion sont d'une demi-heure maximum.

Je suis coureur et je m'entraîne souvent pendant ma pause déjeuner. Un repas avant de courir permet-il de faire le plein d'énergie ou au contraire ralentit les performances ?

Il répond Gianfranco Beltramimédecin du sport et physiatre, vice-président de la Fédération Médicale Italienne du Sport (ALLER AU FORUM)

Cela dépend du temps écoulé avant l'entraînement et de ce que vous mangez. La règle qui doit toujours être suivie est essayez de ne pas faire d'exercice lorsque la digestion est en cours. Cela implique en effet un plus grand flux sanguin vers le système digestif, le détournant des muscles et donc aggraver les performances sportives et favoriser les blessures.
Évidemment, pour aborder un entraînement ou une course, surtout s'ils sont intenses et de longue durée comme la course à pied, il faut avoir de l'énergie disponible et cela ne peut venir que de un repas consommé avant l'exercice physique qui doit avant tout être léger, donc pas trop copieux et digeste, mais aussi équilibréil doit donc avoir une teneur relativement faible ou moyenne en graisses, protéines et fibres, et un pourcentage élevé de glucides.

Glucides complexes

Le repas de pré-entraînement ou de pré-compétition revêt donc une importance fondamentale : en moyenne, s'il est composé seul glucides complexes à faible indice glycémique (comme les pâtes, le riz, le pain, les légumes et les fruits)les temps de digestion sont de l'ordre d'une/deux heures maximum et par conséquent, si l'entraînement a lieu pendant la pause déjeuner, le conseil est de faire une collation généreuse ou un repas, qui pourrait être un petit-déjeuner, au moins quatre-vingt-dix minutes avant l'entraînement. La question change s'il y a aussi parmi les composants du repas graisses et protéines contenus dans des aliments tels que la viande, le poisson, le fromage et les œufs. En fait, les lipides eux-mêmes ralentissent la digestion et l’absorption d’autres nutriments, tout comme le font les fibres. Les protéines, en revanche, ont des temps de digestion et de métabolisation plus longs, ce qui enlève de l’énergie au corps. En outre Les protéines ont besoin d'eau pour leur métabolisme (l'urée, qui est un déchet de la digestion des protéines, nécessite que l'eau soit excrétée par l'urine) et peut favoriser la déshydratation.

Non au jeûne prolongé

Les graisses et les protéines sont digérées plus lentement et donc il vaudra mieux manger au moins trois heures avantprendre un petit-déjeuner copieux avec des protéines (lait, jambon, œufs, fromages allégés) que vous pourrez éventuellement suivre une collation composée uniquement de glucides en deuxième partie de matinée. Ce sont évidemment des indications générales et il vaut mieux consommer un repas un peu plus proche de l'entraînement que de s'entraîner après un jeûne prolongé, pour éviter effets indésirables potentiels de l'hypoglycémie et du catabolisme musculaire.

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