L’errance mentale peut générer de nouvelles idées et des pensées créatives, mais peut interférer avec les activités. On en parle dans Corriere Salute en kiosque gratuitement avec Corriere della Sera le jeudi 15 décembre
Nous publions en avant-première une partie d’un article dans le nouveau Corriere Salute. Vous pouvez lire gratuitement le texte intégral du numéro en kiosque le jeudi 15 décembre ou en PDF sur l’édition numérique du Corriere della Sera.
L’esprit des êtres humains ne vit que partiellement dans le présent. Sans vraiment s’en rendre compte, une grande partie de l’activité mentale, voire plus de la moitié selon des études récentes, ne tient pas compte de l’endroit où l’on se trouve et de ce qui se passe ici et maintenant, mais a plutôt tendance à vagabonder. ce qu’on peut appeler le Rêverie, une activité plus ou moins continue qui traite souvent ce qui s’est déjà passé et s’en sert pour essayer de deviner ce qui pourrait se passer dans un futur plus ou moins immédiat. Ces pensées auto-générées sont définies dans la littérature psychologique comme des pensées auto-générées (Sgt), et ont en fait une fonction très importante : celle de nous aider à ne pas nous retrouver non préparés à des événements futurs.
Selon Jonathan Smallwood du Département de psychologie de l’Université Queen’s de Kingston (Canada) et Jonathan Schooler du Département des sciences psychologiques et cérébrales de l’Université de Californie à Santa Barbara, l’esprit vagabond ouvre des possibilités de connaissances hypothétiques sur les futurs possibles. Le processus se déroule à travers une analyse continue et à la limite de la conscience, qui prend en considération les obstacles possibles à la réalisation d’un objectif, les moyens par lesquels il pourrait être possible de les surmonter, les avantages qui pourraient découler de leur réalisation. La rêverie génère de nouvelles idées et des pensées créatives qui peut alors en partie être développé par des formes de pensée plus rationnelles. Et en effet, il existe une corrélation démontrée entre la tendance à vagabonder avec l’esprit et une meilleure performance dans les tests de laboratoire qui mesurent la génération de des idées inhabituelles et la capacité de développer des formes de pensée divergente. C’est une modalité qui aide à donner du sens à son existence et à la continuité de la mémoire autobiographique, et a également été corrélée à des comportements plus sains, probablement parce qu’elle facilite une certaine vision perspective de son existence. Enfin, il offre une opportunité facile de faire des dieux pauses mentales, de se détacher temporairement des activités monotones et de réduire le sentiment d’ennui qui en résulte. Lorsque vous vous engagez dans une tâche ennuyeuse, votre humeur a tendance à s’estomper, et cela a été vérifié.
Certaines personnes sont plus conscientes de l’existence de ces pensées, d’autres moins, également sur la base de la tendance que chacun de nous a à s’observer à l’intérieur, ainsi que, évidemment, sur la base du type d’activité qui se déroule pendant le jour. En fait, plus la concentration et l’engagement requis par ses activités quotidiennes sont grands, moins on peut prêter attention à ce type de pensées intérieures automatiques. Aussi parce que les pensées auto-générées peuvent être dérangeantes quand fiils finissent par interférer avec les activités qui se déroulent.
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