une tendance qui touche aussi bien les hommes que les femmes (surtout avec la ménopause) et entraîne un risque accru de maladies cardiovasculaires. On en parle dans le Corriere Salute en kiosque le jeudi 1er septembre

Nous publions en avant-première une partie d’un article dans le nouveau Corriere Salute. Vous pouvez lire le texte intégral sur la question in kiosque gratuit jeudi 1er septembre ou en Pdf sur l’édition numérique du Corriere della Sera.

Au fil des ans, de nombreuses femmes se retrouvent avec un tour de taille plus large. Le bacon classique peut évidemment concerner tout le monde, hommes et femmes, petits et grands. Cependant, après le moyen ageL’accumulation de graisse abdominale (dans la zone sous et autour du nombril) une caractéristique féminine qui implique souvent aussi des femmes qui dans le passé ont toujours été minces ou qui n’ont pris du poids qu’au niveau des cuisses et des hanches. Ce phénomène, qui elle concerne la majorité des femmes à partir des années précédant immédiatement la ménopausene peut pas être classé comme un simple abdomen hypertrophié, bien qu’il soit toujours lié à la prise de poids, car il présente des particularités physiologiques déterminées par les changements hormonaux liés à la fin de l’âge de procréer.

L’activité des ovaires est normalement dédiée à deux fonctions principales : produire des œufs et des hormonesen particulier oestrogène et progestérone explique Annamaria Colao, président élu de la Société italienne d’endocrinologie et de neuroendocrinologie de l’Université Federico II de Naples. Les œstrogènes ont également une action sur le métabolisme des graisses, c’est-à-dire qu’ils servent à réduire leur accumulation, afin qu’elles puissent être utilisées comme énergie. L’arrivée de la ménopause stoppe l’activité des ovaires et provoque donc une chute drastique des hormones féminines dans le corps.

Du fait de cette diminution, il y a une plus grande tendance à stocker les graisses ingérées par l’alimentation. Mais pourquoi s’accumulent-ils directement sur le ventre ? Il existe des cellules graisseuses qui sont métaboliquement actives, c’est-à-dire capables de produire (en partie) les œstrogènes qui manquent précise Elena Dogliotti, biologiste nutritionniste et superviseur scientifique de la Fondation Umberto Veronesi. Ces cellules graisseuses sont précisément celles qui se forment dans la cavité abdominale et sont situées dans et autour des organes (foie, cœur, pancréas), des vaisseaux sanguins et des muscles. Voilà donc que, pour compenser la perte d’oestrogène, lorsqu’elle prend du poids, l’organisme d’une femme ménopausée va favoriser la production de cellules graisseuses situées au niveau de la taille, dommage que ces cellules aient aussi d’autres caractéristiques décidément nocives. En effet, leur accumulation induit dans le métabolisme (ensemble des réactions chimiques vitales pour l’organisme, dont la transformation des nutriments en énergie) une changement qui conduira à une capacité réduite à exploiter les graisses: le premier pas vers une moindre possibilité de brûler même les sucres. Un cercle vicieux qui conduit de nombreuses femmes à prendre du poids plus facilement, et à le faire de manière localisée autour de la taille, alors même qu’elles arboraient le classique ventre plat dans leur jeunesse. Sur le Corriere Saluez les suggestions pour contrer les imperfections gênantes (et nocives).

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