La recherche donne des résultats contradictoires sur l’utilité de l’aide de maman et papa et leur intervention peut générer des conflits. Des attentes trop élevées peuvent compromettre l’apprentissage
Avec la reprise des activités scolaires, comme chaque année, celle de l’utilité ou non de soi est proposéeachèvement des devoirs, leur impact sur le niveau d’apprentissage et potentiellement aussi leur influence sur certaines variables de la santé de l’enfant. Et puis il y a la question desi les parents sont impliqués ou non dans l’exécution des tâches. Une étude publiée dans le Journal of Research in Childhood Education est parvenue à la conclusion que l’implication des parents dans le suivi des devoirs des enfants du primaire il ne semblerait pas avoir d’effet sur le niveau des résultats obtenus à l’écoletant en lecture qu’en mathématiques. La recherche a été menée rétrospectivement, en utilisant des données nationales américaines de 1997 à 2011, et dans l’analyse des données a pris en compte des variables telles que le statut socio-économique de la famille et le niveau culturel des parents. Ses résultats ressemblent contredire le bon sens, étant donné qu’intuitivement l’aide des parents à la maison devrait représenter une sorte de renfort à ce qui est fait à l’école par l’enseignant. Mais selon les auteurs de cette recherche, coordonnée par Katerina Bodovski des études sur les politiques éducatives à l’Université d’État de Pennsylvanie, il est possible d’émettre des hypothèses sur certaines explications à ce qui a été observé.
Conflits
Par exemple, faire ses devoirs ensemble peut être source de conflits dans la famille et donc finalement ne pas conduire à ces résultats positifs auxquels on pourrait s’attendre ; ou probablement que les parents finissent par faire leurs devoirs eux-mêmes afin d’avoir ensuite plus de temps libre, au lieu d’essayer de stimuler l’enfant à essayer de procéder par lui-même. Ou il y a des cas où les parents peuvent mettre toute leur bonne volonté en jeu mais sans avoir les compétences didactiques nécessaires à l’étude par les nouvelles générations.
Attentes
Sans oublier que les pères et les mères avec des attentes trop élevées peut générer chez les enfants réactions négatives à l’ensemble du processus d’apprentissage. Cette enquête s’inscrit en fait dans une longue chaîne de recherches qui l’ont précédée pour tenter de comprendre si les devoirs sont utiles ou non pour obtenir de meilleures notes et des parcours d’études plus efficaces, et si l’implication des parents est souhaitable ou non. Cathy Vatterott, professeure émérite d’éducation à l’Université du Missouri à St. Louis, auteure du livre Rethinking Homework : Best Practices That Support Diverse Needs (ASCD, 2018) : Les devoirs améliorent-ils la réussite scolaire ? Les tentatives des chercheurs pour répondre à cette question fondamentale ont conduit à des conclusions incohérentes, voire contradictoires. Pour presque chaque résultat spécifique, il existe une autre étude qui le contredit. Les devoirs ont généré suffisamment de recherches pour que vous puissiez toujours en trouver une qui prend en charge n’importe quelle position. Les deux côtés du débat sur la question, ceux pour et ceux contre, peuvent citer des données isolées qui appuient leurs positions.
Approcher
En ce qui concerne le problème spécifique de l’implication des parents dans les devoirs, les examens des mode qui peut assumer cette implication : seule organisation du travail à faire, supervision générale des tâches une fois qu’elles ont été faites, correction, faire les tâches ensemble, vérifier la compréhension de ce qui a été fait, etc. Il s’agit de modalités très différentes, ce qui rend encore plus difficile une appréciation globale de l’utilité ou non de l’implication parentale dans ce domaine. Une méta-analyse coordonnée par Rubn Fernndez-Alonso de l’Université d’Oviedo, Espagne, a conclu que l’aide familiale aux devoirs semble même pouvoir nuire à la réussite scolaire et que la bonne manière de fournir cette aide est plus importante que le temps que cela prend. Il existe deux explications différentes à cet effet négatif, précisent les auteurs de la méta-analyse. La première suggère que demander fréquemment de l’aide pour les devoirs est la conséquence plutôt que la cause d’un mauvais rendement. En d’autres termes, les difficultés d’apprentissage augmentent la probabilité que les enfants ou les enseignants demandent une plus grande implication des parents dans l’exécution des tâches assignées. À l’inverse, les enfants plus autonomes ont tendance à mieux performer et gardent naturellement leurs parents hors de la pièce lorsqu’ils sont occupés à faire leurs devoirs. Deuxième explication possible, les auteurs soulignent que l’utilisation d’un contrôle excessifl’ingérence ou les styles de relations punitives peuvent avoir des répercussions négatives sur la réussite scolaire.
Entraînement
Mais qu’en pensent les mêmes parents impliqués ? Une recherche publiée dans la revue Psicothema a directement exploré l’opinion d’un groupe de parents d’enfants du primaire. Bien qu’avec les limites dues à la petite taille de l’échantillon examiné, la conviction des parents a prévalu que leur implication pouvait avoir des effets positifs. Pour cela, il serait cependant souhaitable d’initier des formations spécifiques qui leur sont dédiées, toujours dans le cadre d’une collaboration directe avec les enseignants.