Dans notre pays, les écarts de bien-être entre les zones géographiques doivent être corrigés et les conditions sociales des femmes doivent être améliorées, en particulier celles les plus exposées à cette éventualité
Là Journée mondiale de la prématuritécélébrée depuis 2008 17 novembre chaque année, l’occasion de rappeler la première cause de mortalité dans le monde des enfants de moins de cinq ans et de souligner l’impact que la prématurité, avec ses complications, peut avoir sur les enfants, leurs familles et l’ensemble de la société. Les naissances prématurées ou prématurées sont celles nées avant 37 semaines de gestation. On pense que dans le monde naissent chaque année environ 15 millions (10 % de toutes les naissances) et qu’environ 1 million meurent de complications directement liées à la prématurité. Le taux de prématurité, qui varie selon les pays de 5 à 18% de toutes les naissances, en constante augmentation. La survie et le pronostic des naissances prématurées, nettement améliorés au cours des dernières décennies grâce à l’amélioration des connaissances médicales et de la technologie, sont fortement influencés par l’âge gestationnel à la naissance et par le lieu de naissance.
En Italie, le taux de prématurité est d’environ 7% de toutes les naissances et environ 30 000 naissances prématurées naissent chaque année. Parmi celles-ci, les plus fragiles sont celles qui ont un poids de naissance inférieur à 1 500 grammes ou un âge gestationnel inférieur à 32 semaines. En Italie, il y en a environ 4 000 chaque année et, bien qu’elles ne représentent que 1% de toutes les naissances, elles contribuent à une grande partie de la mortalité néonatale globale et de nombreuses pathologies de l’enfance. Leur survie en moyenne en Italie est d’environ 85%, mais de grandes variations territoriales sont enregistrées. En Italie, les soins néonatals ont atteint d’excellents niveaux et le taux de mortalité néonatale (1,7 pour mille naissances vivantes – dernières données Istat 2019) est parmi les plus bas au monde. Les grands prématurés, n’ayant pas terminé la maturation des différents organes et systèmes, sont à risque de développer une série de maladies graves puis d’invalidité plus ils sont fréquents, plus l’âge gestationnel est bas et plus la gravité de leur maladie à la naissance est grande. essentiel pour ces enfants suivi clinique rapproché après la sortie de l’hôpital et dans les premières années de la vie afin d’identifier précocement les troubles du développement qui peuvent bénéficier d’interventions de réadaptation efficaces.
Dans les pays en développement, en revanche, faute d’organisation, d’équipements, de médicaments et d’un nombre suffisant d’agents de santé compétents, la mortalité est très élevée qui est souvent associée à des résultats graves à long terme, même dans les naissances modérément prématurées. La prévention et le traitement de la prématurité sont désormais une priorité de recherche partout dans le monde. Dans notre pays, une attention particulière doit être portée à la correction des écarts de bien-être entre les zones géographiques et à l’amélioration des conditions sociales des femmes, en particulier des femmes les immigrants, qui sont également plus à risque d’accoucher prématurément. Une meilleure organisation non seulement des soins de santé mais aussi d’importance sociale pour sauver des vies mais surtout pour améliorer la qualité de vie des survivants et de leurs familles afin de rendre notre pays plus juste et plus équitable.
* Professeur de Pédiatrie, Université de Rome La Sapienza, Président du Comité de Bioéthique de la Société Italienne de Pédiatrie