Le travail de l’aidant familial en Italie toujours en attente d’être reconnu par une loi de l’État. En pratique, toute personne qui s’occupe d’un membre de sa famille en situation de non-autonomie pour cause de maladie ou de handicap de manière gratuite et non professionnelle le fait sans aucune protection sociale. Contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays européens, comme la France, l’Espagne, l’Allemagne et l’Angleterre. Cependant, il semble qu’une lueur s’ouvre pour tenter de sortir du cône d’ombre tous ces bénévoles invisibles qui jouent un rôle clé dans le bien-être national. Grâce à Fonds créé par la loi 205 de 2017 (loi de finances 2018) pour l’accompagnement du rôle de soin et d’assistance de l’aidant, libéré au bout de deux ans avec un arrêté de la Direction des politiques familiales du 27 octobre.

La situation présente

Depuis mon arrivée, deux ans après la création du Fonds, j’ai ressenti l’urgence de commencer en premier lieu l’enquête préliminaire pour la répartition des ressources affectées par la loi aux Régions, indique le Corriere Salute Ministre de l’égalité des chances et de la famille, Elena Bonetti. Naturellement, nous avons décidé d’inclure les interventions rendues prioritaires par l’urgence Covid pour les besoins de l’attribution. Et actuellement la direction de la famille est en dialogue avec les Régions pour une action de coordination sur les actions à entreprendre. Environ 68 millions d’euros ont été distribués aux Régions pour les années 2018, 2019 et 2020. La disposition favorise les interventions de secours et de subvention (telles que les allocations de soins) en donnant la priorité aux aidants de personnes gravement handicapées ou n’ayant pas eu accès à des structures d’hébergement en raison des mesures anticovid, et à des parcours d’accompagnement visant à réunifier l’aidant avec le patient. Tout aussi important – souligne Bonetti – le Fonds, créé cette année par une loi de finances au ministère du Travail, destiné à financer une projet de loi qui donne enfin une reconnaissance légale à la figure du soignant. Un changement nécessaire dans la sensibilité du pays à l’égard du soignant et de son rôle crucial dans la prise en charge de notre communauté peut et doit commencer à partir d’ici.


Les protections fournies

La facture en question est celle qui porte la première signature du La sénatrice Simona Nocerino. L’aidant familial ne doit pas être confondu avec l’aidant, qui est un travailleur domestique avec un contrat et un salaire. Une mère qui assiste son enfant handicapé, en revanche, n’a aucune protection, ne peut pas se permettre de tomber malade, il doit souvent abandonner son travail et cesser d’avoir une vie convenable, commente le sénateur. Le texte, dont l’examen est momentanément arrêté en commission sénatoriale du travail, entend encadrer ce personnage au sein de notre ordre juridique afin que ses droits et son activité soient pleinement reconnus. Du point de vue de la sécurité sociale, garantir trois ans de cotisations figuratives se référant à la période d’assistance, équivalentes à celles du travail domestique, qui doivent être ajoutées aux éventuelles cotisations de travail déjà versées. Du point de vue socialpar l’accompagnement ou le remplacement temporaire de travailleurs sociaux et de santé et la délivrance d’une carte d’identité pour avoir priorité dans le traitement des démarches administratives en sa faveur ou en faveur de la personne assistée. En termes de santé, introduisant de nouveaux services, notamment des visites et des services spécialisés à domicile. Pour concilier travail et activités de soins, le droit d’aménager les horaires de travail, en choisissant l’agence la plus proche ou le mode agile. Enfin, des déductions fiscales sont proposées pour les dépenses liées aux soins. Autant de mesures qui devront être couvertes par le Fonds alloué lors de la dernière manœuvre de 90 millions d’euros pour les trois prochaines années (2021, 2022 et 2023). Un chiffre que les associations pour les handicapés jugent trop limité par rapport aux besoins.

Une lueur

Dans le passé, la seule chose faite pour donner un visage à ces gens, à part le Fonds, était introduire, toujours avec la loi 205 de 2017, la définition d’aidant familial (la personne qui aide un conjoint, un cohabitant de fait ou un membre de la famille au deuxième degré, et dans certains cas au troisième, qui, en raison d’une maladie ou d’un handicap, chronique ou dégénératif, n’est pas autonome et est reconnu invalide en vertu à la loi 104 ou a une allocation d’accompagnement), toujours en vigueur.

mesures régionales

En l’absence d’une loi nationale sur les aidants familiaux et pour répondre à un réel besoin d’aide, certaines Régions ont fait seules les premiers pas. Émilie-Romagne déjà en 2014 a adopté des règles de reconnaissance et de valorisation des personnes qui dispensent bénévolement des soins et de l’aide. Les mesures comprennent des formes de soutien économique à travers les allocations de soins et les interventions d’adaptation du domicileaccords avec les employeurs pour une plus grande flexibilité des horaires de travail afin de concilier les besoins de traitement, le soutien psychologique et l’évaluation des risques de burn-out, la collaboration avec les services sociaux et de santé dans les activités d’assistance, formations et informations, des visites spécialisées à domicile en cas de difficulté de déplacement de la personne aidée, une carte d’identité pour faciliter l’accès des aidants aux services, et des concessions pour les étudiants universitaires qui s’occupent d’un proche handicapé. Ils ont également promulgué des lois similaires Abruzzes en 2016, Campanie en 2017 et Pouilles en 2020.

9 avril 2021 (changement 9 avril 2021 | 18:44)

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