Le diagnostic ne devient clair que dans l’après-midi. En fonction du type de fracture, il sera possible de mieux clarifier l’évolution de la blessure. Arrêt possible jusqu’à six mois

Mauvaise chute pour Sofia Goggia lors de l’entraînement à Pontedilegno. L’athlète, occupé à préparer le slalom géant de Soldeu (Andorre) le week-end prochain, a été secouru et emmené par ambulance aérienne.


diagnostic sera effectué dans les prochaines heures par la Commission Médicale FISI qui effectuera les contrôles, mais on a d’abord parlé de fracture possible du tibia et du péroné
de la jambe droite.

Nous avons demandé César Faldiniprofesseur titulaire à l’Université de Bologne et directeur de la Première Clinique Orthopédique de l’Institut Orthopédique Rizzoli de Bologne, comment traiter une fracture à ce point de la jambe, quelles sont les procédures, lescours et quels sont les temps de récupération. Le pronostic et la guérison dépendent du type de fracture : si elle touche la partie centrale de l’os, ce que l’on appelle dans le jargon la « diaphyse », c’est-à-dire la partie éloignée des articulations, et n’est pas exposée, donc sans plaie cutanée de duquel la fracture a émergé, un type de fracture qui peut guérir avec‘cloutageun clou en titane à l’intérieur du tibia qui guide la cicatrisation, avec la fonction d’une pince de menuisier qui maintient le petit morceau de bois en place jusqu’à ce que la colle fasse effet.

Dans ce cas, quel serait le temps de récupération ?

Cela dépend évidemment de nombreux facteurs : la reprise relativement rapide, mais pour pouvoir répéter un geste sportif, tenir le clou ne suffit pasnous avons besoin de reconstruire un nouvel os qui puisse tenir dans une jambe trois à six moisselon le type de fracture. S’il est divisé en plusieurs fragments, cela prend plus de temps.

Que faire en cas de fracture ouverte ?

Quand la force del’impact a fait sortir l’os de la peauc’est-à-dire qu’il y a un trou ou une coupure, un état beaucoup plus grave car il y a un plus grand risque de contamination et d’infection sur l’os. Le deuxième risque est que l’hématome qui sort soit plein de « facteurs de croissance » qui favorisent le début de la cicatrisation (car lorsque l’os se brise cela crée un hématome et dans l’hématome il y a déjà les ingrédients pour commencer la « réparation »), donc avoir une fracture ouverte signifie perdre certaines cellules bénéfiques et mettre plus de temps à guérir.

Tu mets le clou ?

Habituellement, ce type de fracture nécessite un fixateur externepour ne pas mettre de métal à l’emplacement de la facture, avec « l’échafaudage » donc.

Et si la fracture n’était pas dans la zone centrale ?

Si la fracture affecte la région articulaire, la situation devient beaucoup plus grave. parce que lel’articulation doit être reconstruite au millimètre surtout pour un sportif, car sinon oui perd la fonctionnalité. Dans ces cas-là, l’opération est évidemment plus délicate et le processus de guérison est plus lent. Elle est valable dans les fractures « hautes » vers le genou et dans les fractures « basses » vers la cheville. Aujourd’hui, l’équipement de ski fait que les fractures de la cheville sont très rares car la chaussure protège toute la partie inférieure de l’os des traumatismes, elles sont ceux au centre de l’os ou vers le genou sont plus fréquents.

Existe-t-il des cas dans lesquels on peut mettre un plâtre sans opérer ?

S’il s’agit d’une fracture incomplète ou complexe, c’est-à-dire avec seulement une fissure dans l’os sans que celui-ci ait bougé, il suffit de l’immobiliser dans un plâtre et d’attendre la guérison.

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