Autrefois (pas si loin) ceux qui sortaient diplômés en médecine passaient l’examen d’État (truc sérieux) qui leur permettait d’exercer leur métier et étaient prêts à travailler, en freelance ou à l’hôpital. Dans le dernier cas il a continué à fréquenter le département où il avait préparé sa thèse ou a commencé dans celui le plus adapté à ses aspirations. Ici, il a collaboré avec du personnel déjà formé, a acquis de l’expérience, rencontrant dans de nombreux cas des médecins-chefs et des assistants qui l’ont enseigné et enrichi professionnellement : c’était une vraie école! Compte tenu des compétences acquises, avec le temps, il pourrait être embauché comme assistant même sans diplôme de spécialité. Entre-temps, il s’est inscrit dans un lycée (dans la matière dans laquelle il travaillait déjà) pour sceller son chemin, avoir une médaille et poursuivre sa carrière. Les écoles, apanage de l’Université, d’une durée de 4-5 ans, disposaient d’un certain nombre de places, bien supérieur à celles actuelles, et pas limité.

Vous vous êtes inscrit à vos frais et les examens et la thèse ont été réussis le titre de spécialiste. Maintenant plus maintenant. Pour avoir une place à l’hôpital il faut d’abord être spécialisé, la spécialité payée par l’état, mais en raison des besoins budgétaires, le nombre de membres ne peut être que limité, c’est-à-dire fermé. Aucune autre activité n’est autorisée. Certes, le législateur a fait un choix louable : formation rémunérée! Mais l’ancien système permettait plus de flexibilité et n’empêchait pas de nombreux jeunes d’être embauchés rapidement et combler les vides dans les départements, d’ailleurs, l’État lui avait déjà permis d’exercer ce métier. Vous l’avez fait dans le département qui vous formait au quotidien dans le domaine où vous étiez bénévole et que vous avez peut-être choisi depuis que vous étiez étudiant ! Vous auriez pu travailler à l’extérieur et payer vous-même votre spécialité. Tout était plus simple. Ce ne serait pas mal dans la programmation actuelle de tenir également compte des formules passées. Il y avait quelque chose de bien.

* Gi Directeur général de l’Institut du cancer de Milan

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