Nous sommes dans une période où il semble que la responsabilité a été oubliée. Ainsi en politique, dans les professions libérales, dans les scandales dont les journaux rapportent presque quotidiennement. Le vocabulaire de la langue italienne stipule que la responsabilité est la condition de devoir rendre compte d’actes, d’événements et de situations en raison du rôle, des tâches ou des missions qui ont été entreprises. Mais quoi? Et cet engagement existe-t-il dans le domaine de la santé ? Nous ne parlons pas des opérateurs, mais de qui le gouverne et le gère, du plus bas au plus haut niveau. A écouter ce que disent les patients, il semble qu’il y ait très peu de responsabilité, les responsables ne font rien pour l’appliquer et jouent le jeu des reproches.
Avec quelle conscience me retiennent-ils des heures et des heures pour obtenir un rendez-vous ?j’ai dû attendre plus d’un an pour la cataracte, ils m’ont fait passer trois heures au téléphone pour ne rien faire, J’attends d’être appelé, mais ils ont retardé mon opération trois foisIls me font faire des allers-retours entre les cabinets pour trouver un médecin puisque le mien est à la retraite, j’ai dû y aller moyennant des frais vu les délais d’attente, j’ai été obligé d’aller aux urgences car je ne trouvais aucun médecin, Il n’a pas mis plus que cette santé mentale, ils disent beaucoup de mots gentils mais les choses vont de mal en pis, et ainsi de suite.
Qui doit redresser la situation si ce n’est ceux qui gouvernent et administrent ? Qui devrait allouer de l’argent à la santé plutôt que de le donner aux équipes de foot (voir le récent Pnrr) ? Qui devrait prendre des mesures pour maintenir efficace un système qui aide tout le monde sans distinction? Un système universaliste, envié par le monde entier mais qui se dégrade progressivement ? Qui d’autre que le décideur politique, qui ne peut échapper à ses responsabilités pour apporter une réponse cohérente aux besoins des populations ?
* Gi Directeur général de l’Institut du cancer, Milan