Le registre italien des fractures de fragilité sera lancé à partir de la mi-janvier, ce qui permettra de mieux prévenir l'ostéoporose et constituera un outil pour gérer plus efficacement les patients.
L'Italie aura bientôt des os un peu moins fragiles : l'ouverture du restaurant est prévue pour la mi-janvier premier registre italien sur les fractures de fragilitéqui attirera enfin une plus grande attention sur un problème qui menace la qualité de vie de nombreuses personnes âgées et qui entraîne des coûts toujours croissants.
L'initiative vient d'être présentée à Rome compte tenu de la Journée mondiale de l'ostéoporose le 20 octobre, dédié cette année également à l'information de la population sur une pathologie désormais préoccupante environ cinq millions d'Italiens et qui, avec l’augmentation de l’espérance de vie, sera de plus en plus répandue.
Os fragiles
Ceux qui souffrent d'ostéoporose ont des os aussi fragiles que la porcelaine, si délicats qu'ils se brisent à la moindre chose : lorsque les os perdent de la masse et deviennent de plus en plus poreux, il suffit de très peu de temps pour les briser et malheureusement souvent, le premier signe d'un squelette qui est une fracture n'est plus forte.
Non seulement du fémur, le plus redouté étant donné qu'après un patient sur trois doit faire face à un handicap grave et permanent, mais aussi des vertèbres, des mains et des poignets, des bras, des chevilles : chaque année en Italie, on estime plus de 500 000 fractures de fragilité qui provoquent alors des difficultés dans la vie quotidienne, une perte d'autonomie, voire une augmentation de la mortalité (surtout dans le cas des fractures du fémur, où le taux de létalité l'année suivante est de 15 à 25 pour cent) avec des coûts qui sont voués à exploser, prenant compte du vieillissement de la population et de l’augmentation des cas d’ostéoporose.
Registre des fractures
Le Registre des fractures de fragilité, ouvert avec la collaboration de l'Istituto Superiore di Sanità, marque un tournant car, comme l'explique Maria Luisa Brandiprésident de la Fondation Firmo – Fondation italienne pour la recherche sur les maladies osseuses, «C'est un outil fondamental pour attirer l'attention sur les fractures de fragilité et surtout pour mettre enfin le patient au centre des parcours diagnostiques et thérapeutiques. Le Registre, en plus de contribuer à mieux évaluer l'ampleur du phénomène dans notre pays, est un outil qui permettra également mesurer l’efficacité de toutes les interventions mis en œuvre pour les fractures de fragilité et sera donc très utile pour comprendre la meilleure prise en charge des patients. Il sera lancé à la mi-janvier et à partir de ce moment-là, pour les années à venir, il aidera à prendre les décisions les plus appropriées pour résoudre le problème au niveau des individus et de la population. »