La cinquième édition d’Il Tempo della Salute s’est clôturée le dimanche 12 novembre. L’événement a débuté en 2019 et atteint le sien cinquième édition traversé des années marquantes, notamment dans le domaine de la santé. La première édition a débuté peu avant le début de la pandémie, puis l’événement a dû faire face à une version en streaming uniquement, avec les obligations de prélèvement, puis avec les premières réouvertures, timides, jusqu’à aujourd’hui, où tout ce que la pandémie a provoqué semble être derrière nous. Mais entre-temps, le contexte social et culturel a changé et les relations ont beaucoup changé, devenant de plus en plus distantes. Les mots choisis pour chacune des cinq éditions avaient pour but d’interpréter les différentes périodes et de susciter des réflexions associées. La première était à l’époque pré-Covid prendre soin dequ’ils ont suivi souviens-toi (2020), considérer (2021). participer (2022), et enfin comprendre (2023). Ils ont tous pour dénominateur commun l’appel à la responsabilité envers nous-mêmes et aussi envers tout ce qui est autre que nous, mais qui nous concerne quand même.
En fait, ces mots, bien que déclinés à l’infinitif, font implicitement allusion à la première personne du pluriel., dans un contexte général où il semble que le seul possible soit le premier singulier. Une tendance à laquelle contribuent la fragmentation de la communication, la crise des compétences et celle de nombreuses valeurs, et dans laquelle les difficultés rencontrées par notre Service National de Santé, qui représente un rempart conceptuel à la transition effrénée de nous à la tyrannie de l’ego. La sauvegarde d’un système universaliste va au-delà de son importance, déjà énorme en soi, car il est culturellement antithétique une attitude individualiste répandue qui se nourrit de la méfiance dans la possibilité d’une existence solidaire, suralimentée par des formes d’affaires qui récompensent plus le repli sur soi que l’ouverture aux autres. Une raison de plus pour se rappeler, considérer et comprendre que Il est nécessaire que tous participent à la prise en charge de notre Service National de Santé.