Applications en neurochirurgie et oncologie. La nouvelle frontière est l’utilisation en chirurgie crânienne

Les blocs opératoires sont de plus en plus équipés de robots dernière génération: des systèmes intelligents qui aident les chirurgiens à améliorer leurs compétences, avec des avantages significatifs pour le patient en termes de sécurité et d’efficacité de l’opération. Nous sommes maintenant habitués à voir ces machines en action pour la chirurgie générale ou oncologique. Les confrères de ces spécialités suivent une formation spécifique pour intégrer le potentiel de la machine dans leur geste chirurgical.

La même évolution se produit également dans la neurochirurgie où jusqu’à présent la robotique a été mise en œuvre pour la chirurgie de la colonne vertébrale. Ici, les systèmes de planification et de positionnement robotisés permettent un niveau de précision et d’exactitude supérieur au niveau déjà très élevé de la chirurgie assistée par ordinateur et des tomodensitogrammes. Les avantages vont d’un meilleure précision du résultat chirurgical à un majeur invasivité minimale et personnalisation des implants qui peut être adapté à la physionomie de chaque vertèbre de chaque patient.

Au vu de ces avancées, il convient de rappeler que ce processus doit être mené avec soin et investissement en recherche et développement centres spécialisés. C’est d’autant plus vrai au vu de ce qui va se passer en chirurgie crânienne où, pour l’instant, on a peu d’expérience. Il n’existe pas encore de véritable robotique pour opérer des tumeurs ou d’autres maladies affectant lecerveau. Des équipes et des ingénieurs spécialisés travaillent à la création de robots capables de transmettre les mouvements de la main à des micro-instruments capables de manœuvres ultra-précises et raffinées, avec un niveau de précision similaire à celui des machines déjà utilisées en chirurgie générale, thoracique, urologique et cardiaque. Pour obtenir ces résultats, vous devez faire recherchefavorisant autant que possible la collaboration entre les centres internationaux et les sociétés savantes.

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