Que le mois de septembre, dédié à la maladie d’Alzheimer, soit l’occasion d’aborder ce sujet
En ces temps nous sommes dans des camps différents bombardé d’informations sur les problèmes ce qui sera causé par l’augmentation, dans les années à venir, du nombre de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences. La succession continue d’informations risque de provoquer des réactions de rejet : « On n’y peut rien, tout ne sert à rien ». Pour ça il faut faire attention au mois de septembre dédié à la maladie d’Alzheimer. La peur de l’avenir, du risque de maladie d’un proche, la peur de ne pas pouvoir garantir une assistance adéquate au niveau de souffrance, doivent être considérées dans leur importance, pour éviter qu’elles ne deviennent des comportements envahissants et paralysants de respect. au devoir d’aider ceux qui souffrent.
Nous devons prêter attention à la nécessité d’un diagnostic rapide et précis. Les listes d’attente dans les centres chargés du diagnostic sont longues ; donc souvent l’intéressé et sa famille sont incités à recourir à des cliniques privées. Ainsi le patient ne rentre pas dans le réseau de soins, ce qui est au contraire essentiel pour permettre une assistance continue adéquate dans le temps. Nous espérons que ce mois sera l’occasion pour induire une révision du financement des CDCD (Centres des Troubles Cognitifs et Démences) au niveau gouvernemental; en effet, récemment, une enquête menée par l’Istituto Superiore di Sanità a montré l’insuffisance de ce service.
Je ne pense pas que le financement du Plan national de lutte contre la démence soit suffisant pour donner une nouvelle impulsion aux CDCD et, en même temps, qu’au vu des perspectives économiques, particulièrement critiques pour 2024, on peut espérer des financements ponctuels. Toutefois, nous ne pouvons pas renoncer à demander au ministère de la Santé d’inviter les entreprises de soins de santé à accorder une plus grande attention au domaine de la démence, pour éviter la réflexion négative de la part de la bureaucratie d’entreprise envers les CDCD : « Comme je ne peux pas vous donner d’argent, donc je ne m’intéresse pas à votre travail ».
Un autre accent devrait être mis sur les soins à domicile intégrés. Le Pnrr a alloué 2,7 milliards, mais rien n’indique que les investissements incluent un espace pour des formes d’assistance spécifiques adaptées aux besoins des patients atteints d’Alzheimer. Comment aider une famille confrontée à une forme grave d’errance éd) ? Comment agir face à une famille en crise, suite à une fatigue et un stress excessifs et qui n’est plus en mesure de lui apporter une aide adéquate ? Le mois de la maladie d’Alzheimer, comme on peut également le comprendre à partir de ces lignes, comportera de nombreux problèmes auxquels il faudra prêter attention. Sans professer un optimisme formel, nous pouvons nous attendre à des progrèspetit, mais néanmoins un élément de bien-être supplémentaire pour les patients et leurs familles.
* Groupe de Recherche Gériatrique, Brescia