Comment pouvons-nous nous guérir demain ? La médecine est de plus en plus personnalisée. La perspective est celle d’avoir des thérapies « sur mesure » même pour chaque individu et cela arrive déjà dans plusieurs cas. Le « pourrait » de la question initiale ne concerne cependant pas seulement les perspectives qu’ouvrent les recherches, mais aussi leur pérennité. Aujourd’hui thérapies de précision coûteuses pour les maladies rares ou peu courantes ils sont « résorbables » par le système précisément parce qu’ils le sont. Mais si à l’avenir il existait des traitements « sur mesure » pour de petits sous-groupes de patients souffrant de pathologies très répandues et que les coûts restaient les mêmes qu’aujourd’hui, nous serions confrontés à un sérieux problème d’accessibilité.

Ils deviennent donc vitaux stratégies pour trouver des solutionsen tirant parti non seulement de l’industrie, mais surtout de la recherche indépendante, du moins à l’origine, notamment celle « de base », indispensable à de véritables changements de paradigme. Un objectif auquel l’implication et la valorisation de la communauté peuvent et doivent contribuer compétences appartenant aux universités et aux instituts de recherche. Dans les pays traditionnellement moteurs de l’innovation, cela se produit déjà et on peut espérer que cela se produira de plus en plus ici aussi, là où les compétences sont là, et du plus haut niveau, pour contribuer à la création et à la mise en œuvre de de nouvelles solutions, mais aussi pour garantir que notre pays ne joue pas un rôle marginal dans le développement des thérapies avancées.

Quelque chose bouge. ça va dans ce sens le Centre National pour le Développement de Thérapie Génique et de Médicaments à ARN, financé par le Pnrr, qui a mis en réseau à cet effet 32 ​​instituts de recherche, 16 entreprises et également une banque. Une initiative qui comprend, entre autres un engagement important en matière de formation qui pourrait s’avérer utile en général pour l’économie du pays. Il y en a peut-être d’autres, peut-être pas assez valorisés, et il faudrait les encourager. L’espoir est qu’ils se multiplient pour que nous puissions aller au-delà des possibilités offertes aujourd’hui par Fonds Pnrr. Ce sont de bons propulseurs, mais nous devons ensuite marcher, avec conviction, sur nos propres jambes.

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