La réponse du professeur Vittorio Donato
Chère Mme Giovanna, Merci pour la question qui exprime un problème ressenti par de nombreux patients.
Si j’ai bien compris, les traitements de radiothérapie que vous avez effectués présentaient une indication radicale, c’est-à-dire une intention curative d’éradication complète de la tumeur sur deux sites de la maladie pourtant extrêmement complexes.
Comme on peut le comprendre, il s’agit de traitements de radiothérapie difficiles à réaliser, réalisés avec des champs d’irradiation importants et inhomogènes, avec de fortes doses de radiothérapie et dans des zones anatomiques très délicates.
Dans de telles situations oncologiques, le problème s’avère être l’éradication du cancer sans toutefois compromettre significativement les organes sains voisins.
En général, le rapport bénéfice/risque est toujours en faveur de la radiothérapie, en particulier dans les tumeurs de la région anatomique de la tête et du cou, où le contrôle de la maladie est assuré même si l’anatomie touchée comporte une série d’organes critiques pour la qualité de vie ou pire pour la survie.
Dans ce contexte, le traitement par radiothérapie, grâce aux techniques modernes de contrôle, de vérification et d’exécution du traitement, parvient à être efficace sans être dévastateur pour le patient.
Pour répondre à votre question, j’espère tout d’abord que les tests de diagnostic pour contrôler votre maladie, généralement effectués dans les 6 premiers mois suivant la fin du traitement et généralement avec la résonance magnétique, sont négatifs pour la présence d’une maladie néoplasique.
Par la suite, la possibilité d’avoir une perte de goût (agueusie) ou une bouche sèche (xérostomie) est un phénomène qui survient après un traitement de radiothérapie mais est généralement temporaire et revient à la normale après une période très variable, généralement après 6 mois mais aussi sur des périodes beaucoup plus longues. périodes.
Ces complications, souvent inévitables par rapport au stade de la maladie, dépendent beaucoup de facteurs personnels intrinsèques mais aussi des schémas de radiothérapie utilisés qui dans le cas précis ne pourraient être réalisés qu’à fortes doses curatives.
Il est très important que ces perturbations soient rapidement signalées au radio-oncologue qui vous suit et qui possède une expertise particulière dans la gestion de votre suivi.
J’espère que dans votre cas les complications pourront disparaître au plus vite mais surtout que les bilans diagnostiques clinico-instrumentaux démontrent l’absence de tumeur présente et future.