Le projet, parrainé par l’Agence spatiale européenne et dirigé par l’Université de Trieste, porte sur l’équipage du Dragon d’Elon Musk. L’objectif est d’évaluer si la stimulation électrique neuromusculaire peut être un outil utile pour une meilleure adaptation du corps humain dans l’espace.
Dans l’espace, l’organisme des astronautes subit d’inévitables altérations. Elles sont causées avant tout par les conditions de apesanteur (microgravité) mais aussi par le flux de radiation qui pleut du cosmos.
Donc du cerveau au système circulatoire, du système immunitaire (qui travaille moins, réduisant les défenses contre les maladies) au système musculaire et même la structure osseuse, toutes sujettes à changement. Plus le vol en orbite est long, plus le rétablissement des conditions initiales est long. Après six mois autour de la Terre cela prend en moyenne quelques mois (ça dépend aussi du sujet).
Les différents muscles en particulier, le corps souffre d’un affaiblissement car il n’a pas à contrecarrer la force de gravité. Parmi les muscles il y a évidemment le Cœur
ce qui, pour cette raison, tend à réduisez également son volume. Au fait, quand les astronautes jouent sorties dans l’espace à l’extérieur de la station ISS ils doivent faire face à des efforts considérables pendant de longues périodes (environ sept heures) et leur condition physique doit donc rester optimale.
Depuis le début des activités cosmiques avec les premiers laboratoires orbitaux soviétiques Salyut, médecins et ingénieurs avaient étudié des dispositifs semblables à des combinaisons volumineuses dans lesquelles les cosmonautes s’enfilaient jusqu’à la taille pour les aider à restaurer leur force musculaire. Le traitement a été réalisé plus intensément, notamment dans les dernières phases du séjour dans l’espace. Cependant, l’intervention la plus importante que les astronautes effectuent pour aider le système musculaire est là la gymnastique qu’ils sont obligés de faire pendant environ deux heures chaque jour.
Au fil des années, les agences spatiales ont cherché d’autres méthodes pour résoudre le problème. La dernière en date a commencé ces derniers jours car le vaisseau spatial Dragon par Elon Musk amené à la station avec le nouvel équipage Crew-7, ainsi que l’équipement nécessaire pour l’expérience Nmes
(Stimulation électrique neuromusculaire pour améliorer les bénéfices de l’exercice sur les fonctions musculaires pendant les vols spatiaux) préparé par un groupe de chercheurs de divers instituts allemands, néerlandais, suisses et anglais coordonnés par les agences spatiales européennes ESA, l’ASI italienne, le Dlr allemand et la SA britannique du Royaume-Uni.
Le but de l’expérience – précise Alessandra Bosutti du Département des Sciences de la Vie de l’Université de Trieste et responsable de la recherche – est de déterminer l’efficacité des tests dans contrecarrer le déclin lié au séjour dans l’espace sur la masse, le métabolisme et la fonction des muscles des jambes des astronautes, mais aussi l’effet général provoqué par le vol spatial sur l’organisme.
Pour cette raison, des mesures sont effectuées sur les astronautes avant et après la mission, en les comparant à ceux en orbite., étudiant les différentes fonctions neuromusculaires, la microcirculation et l’oxygénation musculaire ainsi que les modifications de la masse musculaire des jambes. A cet effet, des électrodes sont appliquées sur la peau (donc avec une méthode non invasive) en correspondance avec le muscles que vous comptez activer qui agissent en simulant l’influx nerveux généré par le cerveau. L’objectif est de développer un système léger et peu encombrant pour être utilisé facilement dans l’espace intégrer la gymnastique quotidienne. Mais pas seulement. Nous nous préparons désormais à retourner sur la Lune où la gravité est six fois inférieure à celle de la Terre. Une colonie sera construite sur la Lune où les équipages vivront pendant de longues périodes au cours desquelles le système Nems pourrait s’avérer inestimable pour atténuer les effets de l’environnement sélénique.
En même temps des applications sur Terre sont envisagées capable d’aider aussi bien les personnes âgées que celles qui, pour diverses raisons, ont une mobilité réduite et qui, à long terme, provoque d’inévitables effets négatifs.