Cher Pr Firenzuoli, je suis au courant, en ce qui concerne votre réponse sur l’opportunité de prendre du Ginko et de l’aspirine, de l’existence d’un document de l’EMA (Agence européenne du médicament pour ceux qui ne savent pas) qui non seulement décèle une efficacité sur la perfusion cerveau dudit phytothérapeutique, sur l’amélioration de la viscosité du sang et de la vigilance dans le déclin cognitif léger mais, sur les notes de sécurité, qui n’a aucune interaction avec l’aspirine et la warfarine, alors qu’avec le cilostazol il n’y a pas assez d’observations pour lesquelles il vaut mieux s’abstenir du prise concomitante. L’action antiplaquettaire sur le récepteur du PAF, également listée par l’EMA, ne s’ajoute pas et n’amplifie pas celle de l’acide acétylsalicylique (aspirine) et n’augmente donc pas la possibilité d’effets hémorragiques comme l’attestent certaines littératures récentes et suite à l’utilisation de ladite drogue pendant des décennies. La convivialité,
Fabrice

par Fabrice

La réponse du Prof. Fabio Firenzuoli

Cher Fabrice
Je suis entièrement d’accord qu’il n’y a aucune preuve clinique d’interactions médicamenteuses entre le Ginkgo biloba et les anticoagulants ou les agents antiplaquettaires, mais seulement un potentiel. C’est pourquoi l’aspect réglementaire reste inchangé, selon lequel le patient recevant ces médicaments ne doit prendre des produits à base de Ginkgo qu’après avoir consulté le médecin traitant.
Cordialement
FF

A lire également