Je suis collègue anesthésiste. Je vous écris pour demander conseil à mon neveu de 56 ans. Au mois du 22 novembre, détection occasionnelle d’un PSA élevé de 8,5 bg/ml. Biopsie prostatique positive pour adénocarcinome de l’apex droit GS 3+3. GS 3+4 exposant à gauche. PET PSMA positif pour l’accumulation de traceurs dans la partie postérieure droite de la partie basale intermédiaire Faible accumulation de traceurs dans l’aile droite et la partie médiale du sacrum. L’IRM multiparamétrique confirme les lésions sacrées. Le 17/02/23 RARP + LAD pas de sparring nerfs. Histologie Adénocarcinome de type acineux GS 5+4 extension extracapsulaire à la vésicule séminale gauche.Métastases ganglionnaires et périlinéales aux 5 ganglions obturateurs, iliaques com est, int et prasacrés. Stade pT3b:pN1:R1. Contrôle PSA le 3/4 38.56. Nouveau PET PSMA sur 3/22 Neg captation radiopharmaceutique parotides lacrymales, rate sous-mandibulaire, duodénum, ​​reins, vessie. Loge prostatique négative. Majoration pour extension et captation du traceur au niveau du sacrum. Lésions de nouvelle apparition au niveau du soma D6, du soma L2, du soma et du pédoncule de L1, du tractus latéral de la VI côte droite du III et V côte gauche. Hormonothérapie indiquée avec Bicalutamide 50 mg x 15 jours suivi de Leuproréline 3,75 tous les mois. J’aimerais savoir si vous êtes d’accord avec le traitement proposé et à votre avis le pronostic et tout traitement en rapport avec la réponse à l’hormonothérapie. Merci pour la courtoisie.

par Giuseppe Adurno

La réponse du Dr Giario Conti

Cher Giuseppe, la situation est sans aucun doute complexe, à la fois en raison de l’agressivité biologique du néoplasme (Groupe 5, Gl. 5+4) et de l’étendue distante (ganglions lymphatiques et squelette) qui semblerait également configurer une situation de volume élevé comme à haut risque. A ce jour, les recommandations suggèrent pour une patiente présentant ces caractéristiques l’utilisation d’un doublet, hormonothérapie standard avec analogue ou antagoniste de la LHRH + docétaxel ou d’un nouveau médicament hormonal (ARSI) voire d’un triplet, hormonothérapie standard avec analogue ou antagoniste de la LHRH + docétaxel + nouvelle branche hormonale (ARSI). Chez un sujet aussi jeune, la possibilité de rechercher d’éventuelles mutations BRCA 1 et 2 pourrait être évaluée, évaluation qui deviendrait impérative en cas d’évolution future vers une maladie résistante à la castration. Cependant, gardez à l’esprit qu’aujourd’hui, le NHS rembourse le test génétique pour les patients éligibles à un traitement par inhibiteurs de PARP. L’avis est celui d’une évaluation collégiale pluridisciplinaire sollicitée, pour décider s’il faut modifier la thérapeutique (des cibles pour la RT ?) et si un conseil génétique est conseillé

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