Bonjour Dr. Ghiselli.
Je me réfère à une de vos réponses très récentes sur la cholestérolémie, pour vous demander comment il est possible que, tant dans mon expérience que dans celle de certaines connaissances, les médecins éliminent ponctuellement les œufs, le beurre et le fromage de l’alimentation, en cas de cholestérol supérieur à 200 Il y a seulement quelques semaines, un médecin d’un hôpital italien très important m’a dit ces mots exacts : « le cholestérol est fourni par des aliments dérivés de ce qui marche sur la terre, réduisez drastiquement tout cela ». Est-ce peut-être une découverte très récente, connue des seuls hyper-spécialistes comme vous l’êtes certainement, qu’il n’est pas nécessaire d’éliminer les aliments contenant du cholestérol en cas de cholestérolémie ? Merci.
par Fgdxggddcghbyytfx
La réponse du Dr. Andréa Ghiselli
Mais je le sais bien, c’est un vice répandu. Le cholestérol présent dans les aliments importe très, très peu, car il devient du cholestérol sanguin en très petite quantité. 15 à 20 % du cholestérol circulant peuvent être attribués au cholestérol alimentaire. 80 à 85 % sont construits par notre corps en répondant à des facteurs alimentaires autres que le cholestérol. Comme je le disais, une alimentation trop riche en sucres simples, sucrés, à index glycémique élevé, riche en graisses saturées (mais pas toutes), excès de calories, sédentarité et surpoids, sont les principaux coupables. Donc, pour conclure, non pas que limiter la consommation de viandes rouges, de fromages et de charcuterie soit une erreur, s’il vous plaît, mais parfois on ne considère pas qu’il s’agit aussi d’aliments rassasiants, qui peuvent être utilisés pour contrer les principaux coupables de la cholestérolémie qui sont les calories, les sucres et l’excès de poids. A condition, bien sûr, que tous les extra-alimentaires qui affectent le taux de cholestérol (par exemple, les hormones thyroïdiennes) aient été vérifiés et en ordre.