Sur le Courrier de santé du 16 avril on parle de cauchemars. Mais il y en a parfois des diurnes, passons la comparaison, quand on a affaire à nos soins de santé en « phase de transformation ». Premier exemple. Un médecin de famille nous dit qu’il a demandé une échographie pour deux masses axillaires suspectes pour l’un de ses patients, qui, une fois arrivé au cabinet, qui a un accord avec le NHS, se fait dire que la demande n’est pas appropriée car son médecin aurait dû demander deux échographies puisqu’il y a deux nodules. Des miracles multiplicateurs de taux de remboursement ? Deuxième exemple. Un lecteur qui nous raconte avoir essayé, toujours dans un centre partenaire, de réserver un examen pour un membre âgé de la famille « avec le NHS ». Réponse: rien à faire pendant 6 mois. Pour l’instant rien de nouveau.

Le tragi-comique est que la demande de réservation après 6 mois est rejetée car les réservations au-delà de 6 mois ne sont pas acceptées. Le lecteur met la main dans son portefeuille et en un rien de temps, une « fente » libre apparaît. Juste pour ne pas jouer le rôle de ceux qui « si c’était nous, ça s’arrangerait » avouons qu’il y a une raison à l’interdiction de réservation après 6 mois (plus difficile à croire du fait des doubles échographies…) . Même en l’admettant il est un peu difficile de faire digérer à un citoyen contribuable ce qui ressemble presque à une blaguesi la santé d’un proche n’était pas en jeu et la surtaxe pour ce qui devient, de fait, un vrai droit nié : « Rien pendant les 6 prochains mois et même pas après, à bientôt ».

Il est également admis que les tentatives de réservation n’ont pas passé en revue toutes les possibilités de la région à laquelle ils appartiennent. Mais il faut aussi admettre qu’il est raisonnable essayez de ne pas déplacer une personne ayant des difficultés objectives sur plusieurs kilomètres. Juste de la malchance ? Ou des « utilisateurs » qui ne font pas bon usage des offres du NHS ? Qui sait, ça pourrait aussi être… En tout cas, aux politiciens qui ont fait le réduction des listes d’attente une bannière électorale, il ne faut pas oublier que sur cette question précise, ils seront vraiment jugés sur des faits, et non sur des promesses.

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