Chère Juliana,
Absolument pas. Vous n’avez pas à vous inquiéter, mais il est juste de prendre soin de savoir.
Tout d’abord, ne vous inquiétez pas car, si vous prenez de l’alendronate, vous devez prendre un supplément de vitamine D, même si cela n’est pas si clair dans la récente note de remboursement publiée par l’Agence italienne de la pharmacie (AIFA). Au pire, il devra payer la vitamine D et heureusement le coût oscille entre un et quelques euros par mois.
Malheureusement, une aura d’incertitude s’est installée concernant la vitamine D, qui repose sur un coût excessif pour le Service National de Santé (SSN) pour des prescriptions pas toujours adaptées à des patients qui n’auraient pas dû s’en faire prescrire. Il n’existe actuellement aucune preuve de prescrire de la vitamine D pour stimuler la réponse immunitaire, ni pour prévenir le cancer ou pour traiter le diabète.
La vitamine D est une hormone calcitrophique, qui contrôle le métabolisme du calcium et du phosphate. En effet il favorise l’absorption intestinale des deux ions qui atteindront des concentrations utiles à la minéralisation des tissus calcifiés, puisque le cristal osseux, l’hydroxyapatite, est composé de calcium et de phosphate. C’est sa fonction en physiologie.
Dans notre pays, la vitamine D est remboursée par le NHS, avec des dépenses pour le même largement plus élevées que dans tous les pays européens. Evidemment le tir doit être corrigé et c’est ce qu’a fait l’AIFA.
Parlez-en à votre médecin qui vous demandera peut-être une dose de vitamine D et si celle-ci est normale, prenez-la quand même avec de l’alendronate au prix de quelques euros par mois. Considérez que les notes de remboursement AIFA ne guident pas la prescription d’un médecin mais le remboursement d’un médicament. En conséquence, votre médecin pourra vous prescrire de la vitamine D sur un carnet vierge si vous ne remplissez pas les critères de remboursement.
Cordialement,
Prof. Maria Luisa Brandi