Le document de l’UNESCO : « Leçons apprises et recommandations pour les orientations futures ». Des indications qui partent du constat d’un échec généralisé de notre capacité de préparation, à travers le monde

Le Comité international de bioéthique de l’UNESCO a approuvé un document sur l’éthique de la pandémie mondiale: « Leçons apprises et recommandations pour les orientations futures » (décembre 2023). Le document part de la reconnaissance de échec de notre capacité à nous préparer, qui a été plus ou moins mise en avant dans tous les pays du monde. Nous devons nous souvenir de ce qui s’est passé, ne pas l’effacer, et penser de la manière la plus réaliste possible. soyez prêt à faire face à d’éventuelles futures pandémies.

Le Comité de l’UNESCO se concentre sur questions de bioéthique mondialesrecommandant de prévenir la perte de biodiversité et le changement climatique (avec la nécessité pour les agences environnementales internationales de collaborer avec l’OMS) et d’encourager mécanismes de décentralisation pour le développement et la production de vaccins et de médicaments pour une équité mondiale. Il recommande à chaque État d’investir dans les systèmes de santé publique, en garantissant des ressources appropriées aux niveaux préventif, diagnostique et thérapeutique, en définissant des lignes directrices qui ne laissent personne de côté et être disponible pour partager des ressources (vaccins, masques, etc.) avec d’autres pays qui en ont besoin.

La coordination et la coopération internationales sont centrales : chaque État devrait créer un comité interdisciplinaire incluant la bioéthique pour gouverner la crise d’urgence fondé sur un dialogue entre science, politique, éthique et droit ; fournir des informations à la société sur la base des meilleures preuves scientifiques possibles, avec communication honnête et immédiate pour éviter la désinformation et permettre l’acquisition d’une conscience critique, en minimisant les risques de diffusion de fausses informations anti-scientifiques.

Tous les États sont appelés à respecter les droits humains fondamentaux dans les politiques publiques appliquer le principe d’égalité et de non-discrimination, avec une répartition équitable des avantages et des risques et une attention particulière aux personnes particulièrement vulnérables et défavorisées. Les États doivent encourager dialogue interculturelentre experts et populations autochtones pour vérifier les meilleures façons de protéger la santé.

Un thème qui a émergé à l’échelle mondiale l’impact des traditions autochtones sur la relation entre la santé humaine et la nature, recherchant un dialogue constructif qui facilite les méthodologies scientifiquement fondées. L’UNESCO appelle à cela dans certaines cultures les médecines dites alternatives et complémentaires sont étroitement surveillées vérifier que des pratiques fondées sur des données non probantes peuvent affecter la protection de la santé publique, afin d’éviter qu’ils provoquent des dégâts et favorisent les hésitations vaccinales ou le refus des thérapies.

* Professeur de philosophie du droit, Lumsa

Le Corriere della Sera est également diffusé WhatsApp. C’est assez Cliquez ici pour vous abonner à la chaîne et être toujours mis à jour.

A lire également