La réponse du professeur Vittorio Donato
Chère Madame, En cas de méningiome chez des patients considérés comme très âgés, le problème de la biopsie de la lésion se pose souvent.
En effet, cette intervention n’est pas facile à réaliser chez ces patients, car il est également possible de détecter une augmentation des complications possibles ainsi que leur prise en charge thérapeutique difficile.
Dans ces cas, la radiothérapie peut être une alternative valable à la chirurgie, qui reste dans tous les cas le principal acte thérapeutique.
En l’absence d’examen histologique, le traitement de radiothérapie ne pourrait être réalisé qu’en présence d’un examen diagnostique précis, comme l’IRM, qui indique avec précision l’éventuelle nature méningiomateuse de la lésion, ou en présence de symptômes invalidant la qualité du patient. de la vie et enfin si la lésion a grossi et grossi au fil des années.
Je suppose donc que votre mère ne présente pas de symptômes neurologiques et en ce sens je me retrouve donc en harmonie avec des confrères qui souhaiteraient suivre la lésion dans le temps afin de pouvoir mettre en évidence une éventuelle croissance.
Ces données pourraient indiquer son agressivité potentielle et donc l’urgence d’avoir à intervenir.
Quant au traitement par radiothérapie, il pourra être réalisé soit avec les techniques les plus avancées avec une intensité modulée en un nombre de fractions élevé, c’est-à-dire dépassant 25 applications, soit avec une technique stéréotaxique.
Dans votre cas, en effet, compte tenu de la petite taille, il sera également possible d’effectuer un traitement stéréotaxique en quelques fractions ou, comme vous l’avez suggéré, même avec la radiochirurgie en une seule fraction.
Il est clair que les techniques de stéréotaxie et notamment la radiochirurgie doivent être pratiquées dans un environnement hautement spécialisé disposant des compétences spécifiques pour ce type de radiothérapie, en effet la très forte dose de radiothérapie est délivrée en une seule administration.
Il est bien clair que le choix de la technique et du fractionnement doit être fixé par le radio-oncologue en fonction de l’état du patient, des caractéristiques morphologiques de la lésion et de sa proximité avec les organes à risque et enfin de l’agressivité biologique.