Récemment sur les pages de Courrier de santé Il a été écrit sur la patience dont vous avez besoin aux urgences. La patience de ceux qui attendent d’être soignés et celle des médecins et infirmiers qui doivent faire leur travail et aussi gérer l’impatience des premiers. Il a été périodiquement traité, et sera traité à nouveau, le problème des listes d’attente, parfois longues, parfois très longues, parfois franchement inacceptables. Très bien. Pour tout, il peut soudainement apparaître presque réduit par des médias compulsifs dans d’autres pays où l’on peut découvrir que le problème n’est peut-être pas d’attendre aux urgences, mais de pouvoir se permettre d’y aller rapidement pour une urgence. Récemment le site américain Statistiquequi traite de l’information sur la santé, a publié un long service, signé par Bob Herman, dans lequel ils racontent histoires et problèmes de personnes obligées de réfléchir à deux fois avant d’appeler une ambulance parce qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir payer le trajet.
Le tout dans le cadre de problématiques complexes liées à couverture d’assurance, kilométrage etc… On peut aussi négliger les aspects techniques, probablement bien compris seulement par ceux qui vivent dans ce système, mais le tout, pour ceux qui vivent dans le nôtre, paraît surprenant, du moins pour l’instant. La question : mais pour combien de temps encore ? Nous nous habituons à payer pour le traitement, même si notre service de santé devrait encore être universel. Comme cela a été écrit et dit plusieurs fois sur Courrier de santé Il n’y a pas de solutions simples et les experts de la santé et de l’économie discutent depuis un certain temps des meilleures recettes pour permettre, sinon de tout donner à tout le monde, gratuitement et immédiatement (ce qui est désormais impossible), du moins de trouver un équilibre qui tient compte de l’efficience, de l’efficacité, de la durabilité et de la justice sociale. Gardant cela à l’esprit pour garder à l’esprit ce que pourrait être l’horizon si les questions de santé n’étaient pas prioritaires sur l’agenda politique. Nous serions prêts, sinon, à nous demander si nous avons ou non les moyens d’appeler une ambulance si nous craignions d’avoir une crise cardiaque ?