Bonjour, Dr Firenzuoli,
Tout d’abord, merci pour votre disponibilité dans cette belle rubrique.
J’ai 41 ans et la mienne est une histoire « étrange ».
J’ai toujours souffert de mains froides avec une peau sèche et craquelée depuis mon enfance. Les choses ont empiré entre Vaccine et Covid, et je ne sais pas s’il pourrait y avoir une relation de traçabilité avec les deux choses.
J’ai eu deux doses de Pfizer en juillet 2021, les premières froides (vers novembre/décembre même année) j’ai expérimenté le Rayanaud pour la première fois. Puis en janvier j’ai attrapé le Covid et, tout de suite après, des engelures se sont formées sur les orteils de mon pied gauche, dont l’une s’est ulcérée.
Selles ANA qui sont revenues positives à 160, panel ENA négatif, capillaroscopie (faite uniquement sur la main gauche) négative.
Au bout d’un an j’ai refait les examens, tout de même à la seule différence que la capillaroscopie cette fois s’est faite des deux mains, où la gauche est restée la même, les surprises sont sorties à droite, c’est à dire deux mégacapillaires et quelques ectasies compatibles avec Early Modèle de sclérodermie.

A ce jour, le traitement qui m’est assigné est des inhibiteurs calciques hivernaux (que je tolère assez bien) et une supplémentation à base de Gingko Bilboa, vit. B et acide folique toute l’année, 2 mois oui et un non.
Cependant, j’ai lu, si la maladie progressait, que certains patients prenaient aussi de la cortisone et des immunomodulateurs, des médicaments aux nombreux effets secondaires.
La phytothérapie pourrait-elle proposer des produits aux effets cortisone-like et immunomodulateurs/suppresseurs, mais avec moins d’effets secondaires ?
Merci.

de lettre signée

La réponse du Prof. Fabio Firenzuoli

Cher lecteur
il semble comprendre que vous êtes à un stade initial de la maladie, pour lequel, une fois le plan thérapeutique également correctement défini par les confrères rhumatologues qui vous suivent, nous pouvons certainement prévoir une intégration phytothérapeutique adéquate. Les plantes médicinales les plus utiles sont celles indiquées dans la réduction de la composante auto-immune et des manifestations de vascularite déjà présentes. Cependant, la thérapie doit être prolongée pendant une longue période, étant une maladie chronique et généralement dans ces cas, des suppléments ne sont pas utilisés mais des médicaments phytothérapeutiques ad hoc sont préparés.
Salutations cordiales.
Fabio Firenzuoli

A lire également