La réponse du Dr Daniela Calandrella

Cher Monsieur Justin,
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative complexe et multiforme dont la cause n’est pas encore connue.
On fait aujourd’hui l’hypothèse d’une origine multifactorielle, c’est-à-dire mettant en jeu différents mécanismes pathogéniques, liés au sexe (masculin ou féminin), à la génétique, à l’épigénétique et à l’environnement, qui ensemble conduisent à une agrégation et une diffusion anormales (pathologiques) de la protéine alpha-synucléine dans le cerveau, qui est considéré comme l’événement clé dans la pathogenèse de la maladie de Parkinson. En particulier, on pense que des facteurs environnementaux (virus, bactéries, toxines), probablement favorisés par une prédisposition génétique, pourraient initier cette agrégation anormale d’alpha-synucléine, qui conduit à la mort des neurones dopaminergiques.
Nous concentrons nos recherches sur la génétique, en particulier sur les mutations associées à un risque élevé de Parkinson (Parkinson monogénique), qui sont à la base de 5 à 10 % de tous les cas de Parkinson. L’importance de la contribution génétique à la pathogenèse de la maladie de Parkinson est fondamentale : l’identification de variants génétiques liés à la maladie de Parkinson pourrait clarifier les mécanismes physiopathologiques impliqués dans le développement de la maladie.
Daniela Calandrella

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