Avez-vous passé des tests au cours des 12 derniers mois ? Les avez-vous réalisées avec le National Health Service (NHS), ou avez-vous opté pour le régime privé ? Si oui, avez-vous une assurance qui couvre les frais ? Avez-vous eu besoin de visites spécialisées? Les a-t-il faites en utilisant le NHS ou en payant de sa poche (même par le biais d’une police) ? Dans ce cas, pourquoi : des listes d’attente trop longues ou la possibilité de choisir un médecin ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions que Corriere Salute a décidé de poser à ses lecteurs à travers un questionnaire publié sur Corriere.it. Les résultats seront discutés en novembre lors de la cinquième édition d’Il Tempo della Salute, au Musée des sciences et de la technologie de Milan et en streaming en ligne.
L’enquête, avec l’analyse et le débat qui s’y rapportent, se veut une tentative de répondre, dans la mesure du possible, à l’invitation que nous avons faite à tout le monde (donc aussi à nous-mêmes) à partir de ces mêmes pages de se réchauffer pour notre Service National de Santé. Evidemment une goutte d’eau dans l’océan, les problèmes ne se résolvent pas avec un questionnaire, mais tout peut y contribuer, ne serait-ce que pour attirer notre attention et notre responsabilité politique de citoyens individuels à prendre conscience de problèmes dont l’urgence et la gravité risquent de nous échapper jusqu’à ce qu’ils nous touchent personnellement. L’équité et l’accès sont les premiers ingrédients de la bonne santé des individus et donc de la population qu’ils forment.
Les choix à faire à cet effet ne sentent apparemment que la solidarité, mais en réalité ils ont aussi, et doivent avoir, un parfum d’argent : les personnes en bonne santé coûtent moins cher à la communauté et augmentent le PIB. Facile à dire, moins facile à faire. Oui bien sûr. Mais commençons par poser le nôtre, ne serait-ce qu’en répondant à un sondage : l’océan fait de gouttes. Et entre le dire et le faire, il n’y a pas d’autre océan que le commencement.