Aujourd’hui, le traitement néoadjuvant ne peut être prescrit que dans le cadre d’essais cliniques, c’est-à-dire aux patients participant à un essai.
Mon père s’est fait enlever un mélanome et on attend de savoir s’il doit ou non suivre une immunothérapie pour éviter une rechute. Cependant, mes cousins ont soulevé un doute dans notre esprit : valait-il mieux prendre les médicaments avant l’opération ? une meilleure stratégie ?
Il à répondu Paolo Asciertodirecteur du Département d’oncologie du mélanome, d’immunothérapie oncologique et de thérapies innovantes de l’Institut national du cancer IRCCS Fondation Pascale de Naples (ALLER AU FORUM)
Rassurez-vous : les directives nationales l’indiquent actuellement comme norme thérapeutique l’administration d’immunothérapie postopératoire (si indiqué), à partir du stade IIB-C du mélanome. Le traitement néoadjuvant, c’est-à-dire celui qui est administré avant l’opération en cas de maladie cliniquement ou radiologiquement évidente, ne peut être prescrit que dans les délais impartis. Etudes cliniques, ou plutôt aux patients qui participent à un essai, dans le but précis de répondre à la question que vous aussi vous êtes posée. C’est-à-dire: La prise de médicaments préopératoires entraînerait-elle de meilleurs résultats ? À l’Institut Pascale, nous avons récemment conclu l’étude NEO-TIM (coordonnée par mes soins) sur la thérapie néoadjuvante du mélanome, dont les résultats préliminaires sont très prometteurs.
Risque de rechute
De plus, des études antérieures démontrent que, dans les cas de mélanome métastatique, l’immunothérapie préopératoire présente un avantage significatif pour les patients en termes de réduction des cellules tumorales dans les tissus impliqués et, dans 50 % des cas, cela peut même rendre superflu le recours à un traitement adjuvant, ce qui est administré après l’opération. D’autres études vont dans le même sens et ont mis en évidence les bénéfices de l’immunothérapie néoadjuvante qui s’étendraient également à prévention des rechutesIl s’agit malheureusement d’un phénomène très fréquent chez les patients opérés d’un mélanome à haut risque (stade III et IV). En fait, plus de 60 à 70 % de ces patients connaissent une rechute dans les cinq ans suivant le diagnostic.mais le risque est réduit de moitié avec l’immunothérapie postopératoire et peut diminuer davantage avec l’ajout d’une immunothérapie préopératoire.
Etudes en cours
Une étude récente publiée dans Journal de médecine de la Nouvelle-Angleterremenée sur plus de 300 patients, a en effet démontré que de cette manière le risque de rechute diminue de 20 %.: 72 % des patients traités avec l’ajout d’une immunothérapie préopératoire étaient indemnes de récidive cinq ans après le diagnostic, contre 42 % de ceux qui n’ont reçu les médicaments qu’après la chirurgie. un changement de paradigme soutenu par un nombre croissant de recherches, pas seulement pour le mélanome : Il y a environ 50 essais cliniques de phase III en cours sur l’immunothérapie néoadjuvante pour divers types de cancer., du cancer de la vessie invasif sur les muscles et de divers cancers du sein aux cancers gastro-intestinaux, des ovaires, des reins, de la tête, du cou et des poumons. Et ce changement cela n’entraînerait pas de coût supplémentaire pour notre service national de santé: les cycles de thérapie administrés plus tôt remplaceraient en fait ceux actuellement administrés plus tard.
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