Il est intéressant de constater comment un environnement qui devrait être protecteur, comme la maison, peut devenir dangereux pour les plus vulnérables, ou les moins expérimentés, par exemple les enfants. Les données rapportées sur les pages de Santé des coursiers du 1er octobre consacré aux intoxications domestiques. Pourtant, relativement peu suffirait, sinon pour éliminer complètement, du moins pour réduire significativement ce type de risque. Une attitude mentale qui s’applique à la gestion de nos foyers mais aussi, plus généralement, à la gestion de nos vies. Parfois, nous sous-estimons, ou ignorons tout simplement, des risques importants qui pourraient facilement être évités.. Un cas paradigmatique représenté par maladie rénale chroniquequi sera le thème du congrès de la Société italienne de néphrologie prévu dans les prochains jours.
Cette pathologie, mieux connue sous le nom l’insuffisance rénale chroniquetouche entre 7 et 10 pour cent de la population et en constante augmentationà tel point que ces dernières années la mortalité qui y est liée a enregistré une augmentation notable. donc parmi les maladies chroniques les plus répandues, mais aussi pour lesquelles le niveau de sensibilisation est particulièrement faible. La raison en est qu’il s’agit d’une maladie silencieuse, qui ne pose problème que lorsqu’elle est déjà à un stade avancé. Pourtant, il pourrait être évité ou au moins identifié tôt pour contrecarrer sa progression, grâce à des mesures très simples.
Parmi ceux-ci, tout d’abord, contrôle de la pression artérielleétant donné que l’hypertension est l’un de ses principaux facteurs de risque et que, entre autres, Il existe des antihypertenseurs dont la capacité à prévenir les lésions rénales est prouvée. Et puis, en accord avec le médecin de famille, une analyse d’urine périodique et une prise de sang pour mesurer le niveau créatinine. Il s’agit d’investigations qui, entre autres, impliquent un faible coût et ont un rendement élevé pour le Service National de Santé car elles peuvent sauver les solutions ultimes pour l’insuffisance rénale chronique, c’est-à-dire dialyse et transplantation rénale. Il n’en faut pas beaucoup, que faut-il ? disait (plus ou moins) une vieille publicité.