Une nouvelle recherche sur le tabagisme en Lombardie à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac 2023 et un engagement renouvelé contre le tabagisme avec l’aide des plus jeunes

Il n’y a plus de temps à perdre : la première génération sans fumée doit devenir réalité. Parce qu’arrêter de fumer, ou ne pas commencer du tout, est un exploit pour tous et pour la planète. Pour la Ligue italienne de lutte contre le cancer, la Journée mondiale sans tabac a toujours été l’occasion de faire le point sur l’habitude de fumer et de relancer sa lutte sans réserve contre le tabagisme, en partant d’une hypothèse: la pandémie de tabagisme est la première cause de décès évitable.

Francesco Schittulli, président national de LILT : « La Journée mondiale sans tabac est l’une des pierres angulaires du programme annuel de prévention du cancer de LILT et est l’occasion de prendre conscience de l’évolution de la consommation de tabac, notamment chez les jeunes, et particulièrement chez les filles. La recherche sur les données sur le tabagisme présentée aujourd’hui nous montre un échantillon représentatif des choix et des habitudes des fumeurs dans la région de Lombardie, s’avérant être un outil utile pour mieux calibrer les futures initiatives de lutte contre ce phénomène. Et c’est précisément à partir de cette précieuse contribution que nous avons décidé de réaliser une enquête qui devrait couvrir l’ensemble du territoire national, dans le but de renforcer l’étroite collaboration avec les institutions dans la voie vers la première génération sans fumée »-

« Bien que la lutte contre le tabagisme ait toujours été l’une des principales missions de la LILT et de l’Union européenne elle-même, le scénario actuel, rendu plus complexe par l’introduction des cigarettes électroniques, du tabac chauffé et des récentes barres feuilletées, nous présente de nouvelles défis » ajoute le président de LILT qui déclare : « Si initialement, en effet, ces nouveaux appareils se présentaient sur le marché comme des substituts à la cigarette, maintenant ils s’imposent plutôt comme des choix électifs, principalement dictés par la mode du moment. Un fait qui démontre à quel point la prise de conscience des risques liés à ces nouvelles façons de fumer est encore partielle. La tâche de la LILT, parallèlement au soutien des initiatives proposées par les institutions, comme celle courageusement positive du ministre Schillaci d’étendre les interdictions de fumer, est de continuer à promouvoir l’éducation à la santé, à travers des cours d’information et de sensibilisation dédiés à particulier aux écoles. Il est essentiel de semer des messages de prévention qui s’enracinent dans le cœur des jeunes, compte tenu également de l’importance que ces derniers peuvent avoir pour encourager un mode de vie sans fumée au sein de la famille pour une vie plus longue et meilleure. Un autre fait qui ressort de la recherche et auquel je pense qu’il convient de prêter attention est que 70% des fumeurs ont tenté d’arrêter au moins une fois. Un pourcentage important, qui nous amène à un autre défi : celui de pouvoir intercepter et accompagner avec un soutien adéquat toutes les personnes qui manifestent la volonté d’arrêter ».

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