Sur le Courrier de santé du 25 juin dont on parle troubles de l’alimentation avec deux des meilleurs experts italiens. Des gens qui, comme beaucoup de leurs collègues, nous rappellent combien il est important de ne pas affronter le problème avec des attitudes, des phrases et des mots qui, si l’on peut dire, viendraient spontanément, comme forcez-vous à manger plus (ou moins). difficile, mais nécessaire, à apprendre, il est donc important d’écouter des professionnels sérieux qui affrontent et étudient au quotidien ces formes de pénibilité en rencontrant de nombreuses filles (et garçons) et leurs familles, en pouvant compter sur expérience profonde et étendue dans le domaine.
Raison pour laquelle il serait souhaitable d’augmenter et d’améliorer les possibilités d’accéder, sur l’ensemble du territoire national, à une des centres capables d’accueillir des familles confrontées à ces pathologies. Le mot famille lui-même doit être souligné, car si le drame concerne évidemment ceux qui souffrent directement d’anorexie, de boulimie ou d’autres troubles alimentaires, il n’en touche pas moins les parents et tous ceux qui sont proches du patient par affection ou même simplement par contiguïté. Désormais, il est devenu difficile de ne pas connaître certains parents affligés, parfois désespérés, d’autres fois épuisés ou presque résignés, confrontés au parcours de profonde souffrance d’une fille (ou d’un fils) souffrant d’une de ces maladies. À juste titre (et à Dieu ne plaise), nous devons toujours éviter de blâmer ces personnes malades.
La pensée va aussi à la nécessité de ne pas blâmer les parents qui, comme leurs enfants, risquent souvent (toujours ?) de se sentir insuffisants dans cette lutte inégale. Leur souffrance, le sentiment d’échec qui les étreint presque inévitablement, le mérite compréhension, proximité, attention autant que celle de leurs garçons. Surtout dans une société qui rend l’éducation verticale comme celle qu’ils ont probablement eue de plus en plus difficile, peut-être même en souffre-t-elle. Les parents aussi, comme leurs enfants, doivent être compris, accueillis, écoutés et aidés.