Il est possible que peu de gens aient entendu parler du « disease mongering », un terme anglais qui fait référence aux mécanismes par lesquels les frontières d’une maladie sont élargies pour augmenter la consommation de ses remèdes. Le phénomène se produit de manière brutale pour une drogue dédouanée par diverses et possibles stars hollywoodiennes avec fins cosmétiques-amincissantes. Le problème n’est pas que le médicament en question ne fonctionne pas, mais qu’il doit être utilisé selon des indications précises, par des personnes ayant certaines exigences, notamment par diabétiques de type 2, pour qui il est précieux. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas utile contre l’obésité, au contraire, mais c’est, en fait, une question de limites.
Le diabète et l’obésité sont des choses sérieusesqui nécessitent et méritent de vrais soins, la répétition des costumes est une autre affaireet thésauriser ce médicament à cette fin signifie le retirer de l’indication, s’exposer à d’éventuels effets secondaires et en attendant le retirer de ceux qui ont un besoin réel et urgent. De nouvelles formulations et molécules destinées à un usage moins restreint seront probablement disponibles au fil du temps, mais pour l’instant, la responsabilité envers soi-même et envers les autres voudrait que nous nous en tenions à ce que disent les régulateursqui ne sont pas des assemblées de sadiques qui veulent forcément nous obliger à rester au régime au lieu de nous donner une pilule (ou piqûre) miraculeuse ici et maintenant.
L’aspect paradoxal de ce cas de Promotion marketing des maladies ce qui est atypique, car les réalisateurs ne sont pas les producteurs de la drogue, mais les siens riches utilisateurs du star systemévidemment jamais satisfaits d’influencer leurs sujets sans pause grâce à des outils de persuasion de masse, tels que l’église de Tik Tok, et au-delà. Au moins, nous continuons à obtenir les médicaments prescrits par le médecin. Aussi parce que (bien que ce ne soit pas le cas) à l’occasion de certaines modes me vient à l’esprit un vieux professeur de pharmacologie qui pose la question Que pensez-vous de ce nouveau médicament dont on parle tant ? Il a répondu, prenez-le immédiatement docteur, avant qu’il ne s’arrête de fonctionner….