Chronique Conseils intelligents d’Eliana Liotta| Beaucoup de fibres, de vitamine A et peu de calories. Les caractéristiques du kaki et quelques curiosités sur ses origines et la médecine chinoise

La douceur incomparable ne doit pas vous empêcher de manger des kakis, fruit des dieux selon l’étymologie grecque du nom scientifique, Diospyros kaki. S’il existe une nouvelle orientation parmi les scientifiques en nutrition, c’est bien celle de ne bannissez pas les fruits même s’ils sont sucrésparce que ça donne micronutriments et phytocomposés.

Le mythe des calories

il est vrai que les kakis ont une part de
les glucides
simple plus abondante que les pommes ou les poires mais une grosse, pesant 200 grammes, fournit 140 calories, presque autant qu’un paquet de crackers. Ce n’est pas tout : un fruit composé à 80 % d’eau et qui apporte beaucoup fibre soluble, ce qui diminue l’impact glycémique.

Diabétiques

La fibre, qui se ramollit dans le système digestif et forme une sorte de goutte, ralentit l’absorption du glucose, de sorte que la glycémie reste stable, sans pics. Même les diabétiques ne sont pas interdits de manger des kakis ; il est conseillé de servir une portion plus petite que la portion standard (qui est de 150 grammes), en la consommant. à la fin du repas.

La fibre

Un seul fruit couvre plus de 15% du besoin des fibres quotidiennes recommandées, qui favorisent le péristaltisme intestinal (préviennent donc la constipation) et favorisent la santé de l’intestin et de la communauté de bactéries qu’il héberge, le microbiote.

Vitamine A

Parmi les points forts des kakis, on retrouve le bêta-carotènele pigment qui donne la couleur orange et est un précurseur de la vitamine A, utile pour yeux mais aussi à la synthèse et à la formation des protéines os. De plus, la fisétine et les catéchines, molécules qui exercent des actions protectrices contre le système circulatoire.

médecine chinoise

Nous aimons appeler l’arbre de la paix le kaki, car il faisait partie des rares espèces à avoir survécu bombardement atomique de Nagasaki, en août 1945. Son fruit a une longue histoire dans la médecine traditionnelle chinoise, où il est prescrit pour le traitement de l’ischémie, de l’hypertension artérielle, de l’angine de poitrine, de l’athérosclérose et des maladies inflammatoires. En Italie, la période de récolte s’étend de septembre à novembre.

* La revue de Lucilla Titta, coordinatrice du programme Smartfood à l’Institut Ieo-Européen d’Oncologie.

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