Rome, 26 septembre. (Adnkronos Salute) – Juste une pincée de sel. Selon l’OMS, il faut en consommer une quantité inférieure à 5 grammes par jour (soit l’équivalent d’une cuillère à café), ce qui correspond à environ 2 grammes de sodium. À l’échelle mondiale, on estime que 1,89 million de décès sont associés à l’abus de sel. En Italie, la consommation a diminué au fil du temps mais reste bien supérieure aux valeurs recommandées. Les experts de l'Institut Supérieur de la Santé nous le rappellent dans une analyse approfondie sur le site à l'occasion de la Journée mondiale du cœur, célébrée le 29 septembre, promue par la Fédération mondiale du cœur en collaboration avec l'OMS.

La consommation quotidienne moyenne de sel chez les Italiens âgés de 35 à 74 ans, détectée dans le cadre des enquêtes périodiques d'examen de santé réalisées par l'Institut dans le cadre du Projet Cœur, était de 10,8 g chez les hommes et de 8,3 g chez les femmes au cours de la période 2008. -2012 et respectivement 9,5 g et 7,2 g sur la période 2018-2019, avec une réduction significative de 12 % chez les hommes et de 13 % chez les femmes en 10 ans. La réduction a été détectée, bien qu'avec des ampleurs différentes, dans tous les groupes d'âge, catégories d'indice de masse corporelle (poids normal, surpoids, obésité) et niveaux d'éducation. Les données préliminaires relatives à 2023-2024 montrent une tendance stable de la consommation quotidienne moyenne de sel par rapport à la période 2018-2019, tant chez les hommes que chez les femmes.

Les données Passi se référant à la période de deux ans 2022-2023 révèlent que plus de 5 personnes sur 10 (56%) font attention ou tentent de réduire la quantité de sel consommée à table, lors de la préparation des aliments et lors de la consommation de conserves. L'utilisation consciente du sel est plus fréquente chez les femmes (60 % contre 51 % chez les hommes), chez les personnes âgées (atteint 64 % chez les 50-69 ans contre 43 % chez les 18-34 ans), chez les résidents de langue italienne. citoyenneté (56% contre 49% chez les étrangers).

L’éducation joue également un rôle : les individus les plus instruits, notamment les diplômés, accordent une plus grande attention à l’utilisation du sel dans leur alimentation. Le gradient géographique est clair, selon lequel on observe une plus grande attention à la consommation de sel chez les habitants des régions du Nord (60 % contre 51 % des habitants du Sud).

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