«La parole guérisseuse (…) nous la trouverons écrite sur la page d’un poète ou d’un romancier, nous la penserons ou l’écrirons nous-mêmes par inspiration, en vers ou en prose. Quoi qu’il en soit, cela nous surprend. Et c’est toujours nouveau, parce que, devoir me traiter spécifiquement, moi ou toi, signifie à chaque fois quelque chose que cela n’a jamais signifié auparavant.. Le mot guérison (…) n’est pas une recette, ce n’est pas un protocole. C’est la fille de l’intention de guérison. » Il est difficile de trouver des mots plus appropriés que ceux-ci, écrits par Nicolas Gardini dans son essai je suis en santé (Aboca), pour tenter de réfléchir sur la valeur et le pouvoir de médecine narrativequi est largement discuté sur Santé des coursiers du 17 décembre.
Le verbe « essayer » paraît approprié, voire nécessaireabordant une discipline dont les caractéristiques, dont la nature, tendent à échapper parce qu’elles ne se codifient pas facilement, justement, dans un « protocole » dont, sans surprise, il est proposé non pas comme une antithèse mais comme un complément, peut-on oser dire , « vitalisant ». Le protocole est fondamental et indispensable au traitement, mais il ne peut à lui seul constituer une guérison au sens complet du terme.dont l’une des étymologies vient du latin « cor urat », c’est-à-dire quelque chose qui « réchauffe le cœur ».
Mais la parole, même écrite, transgresse les limites, crée des ponts entre le curateur et le curé et entre le curé et lui-même., dans un dialogue interne fondamental pour que, comme le souligne Nicola Gardini, on puisse « être en bonne santé » et pas seulement maintenir ou retrouver la santé, presque comme s’il s’agissait de quelque chose qui avait sa propre cohérence. Une personne a déjà commenté ainsi Corriere.it un article sur la médecine narrative : «Oui, mais combien de malades a-t-il guéri ?». Une question qui n’a aucun sens.
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