La dépression est un trouble mental, la deuxième condition un syndrome résultant du stress. On en parle dans l’encart gratuit en kiosque jeudi 24 novembre avec Corriere della Sera

Nous publions en avant-première une partie d’un article dans le nouveau Corriere Salute. Vous pouvez lire le texte intégral dans le numéro gratuit en kiosque le jeudi 24 novembre ou en Pdf sur l’édition numérique du Corriere della Sera.

J’ai 54 ans et depuis au moins un mois, je me sens presque toujours fatigué et triste, des pensées négatives tournent dans ma tête, je vois un avenir sombre pour moi et ma famille. Je travaille pour une grande banque nationale, mais de plus en plus je n’arrive pas à me concentrer, et chaque tâche que j’ai à accomplir me semble ennuyeuse et répétitive. Pourtant, avant, j’aimais mon travail. Mais maintenant la charge des engagements me semble sans cesse dépasser mes forces. Le fait qu’il y ait des innovations et des changements chaque jour, auxquels les jeunes employés font face sans sourciller, même avec beaucoup d’enthousiasme. Au lieu de cela, je sens l’anxiété monter à chaque fois, je suis inadéquat, je n’ai aucune estime pour mes compétences professionnelles.

Et en plus mon mal de tête s’est aggravé ces derniers temps. Le soir, je me couche très fatiguée, mais j’ai de nombreux réveils nocturnes et le matin à cinq heures, je trouve les yeux grands ouverts et il n’y a aucun moyen de me rendormir. C’est le pire moment, parce que ces pensées me trottent dans la tête, je me sens incapable de prendre des initiatives, je ne sais pas comment affronter la journée, je me tourne et me retourne dans mon lit et, quand je me lève, aller au travail me semble une entreprise insurmontable. Je suis très attirée par les sucreries, mais je finis par mal digérer, même après un dîner frugal. Et ça me frappe de penser que je suis dans la même situation que ma mère, que j’ai critiquée à l’époque où elle disait qu’elle n’avait pas la force de se secouer. J’ai peur de sombrer dans la dépression, je vais devoir me décider à me faire soigner, au moins en parler avec mon médecin de famille.

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