Gentil docteur,
un pt en ligne assez populaire déclare qu’une femme gynoïde en surpoids a plus de difficulté à perdre du poids qu’une femme androïde parce que la majeure partie de l’accumulation d’eau et de graisse est centrée sur les jambes. Ce type de sujet, selon le pt en question, pour maigrir doit :
1) établir un régime hypocalorique et essayer de le prolonger dans le temps. Et pour l’instant nous sommes d’accord.
2) mettre en place un régime pauvre en glucides car ces sujets ont une prévalence d’oestrogènes qui entraînerait une résistance à l’insuline et donc une mauvaise gestion des glucides. Il recommande de ne pas descendre en dessous de 1,5 gramme de glucides par kg de poids corporel.
Gérer la partie alimentaire d’un sujet en fonction de la prévalence hormonale serait, selon ce qui précède, un avantage non négligeable.
Que pensez-vous de ces déclarations ? Quelle est la part de vérité dans ce que prétend cet entraîneur personnel ?
Merci.
par DR
La réponse du Dr. Andréa Ghiselli
C’est l’inverse : les oestrogènes améliorent le contrôle glycémique et la résistance à l’insuline et stockent l’excès d’énergie sous forme de graisse dans les points canoniques : cuisses et hanches. Cependant, lorsque la femme entre dans la période de ménopause, lorsque les œstrogènes chutent, elle stocke assez facilement l’excès d’énergie sur l’abdomen plutôt que sur les cuisses, signe typique de résistance à l’insuline.
Dans tous les cas, même s’il était vrai que les œstrogènes induisent une résistance à l’insuline (ce qui n’est pas vrai) ce sont les surplus énergétiques qui se déposent… il suffit de ne pas manger plus de calories que vous n’en dépensez, sans compter combien de glucides et combien beaucoup de gras etc.