«Hier, un de mes patients de 65 ans, essentiellement en bonne santé, sans signaler d’affection particulière, m’a demandé d’être orienté vers une visite chez un spécialiste gériatrique.. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m’a répondu que, comme les listes d’attente sont désormais très longues, il valait mieux aller de l’avant car, vu son âge, il aura tôt ou tard besoin d’un gériatre. » Cela peut ressembler à une blague, mais c’est réellement arrivé à un médecin de Milan.. Et plusieurs autres anecdotes pourraient être rapportées qui racontent toutes plus ou moins la même histoire, avec des nuances différentes mais qui ont pour dénominateur commun la préoccupation générique que l’on peut résumer dans «on ne sait jamais, ça pourrait être utile».

Comme l’a souligné Sergio Harari sur Corriere della Sera Depuis le 4 décembre, une part importante des dépenses de santé, égale à 21,4%, est désormais réalisée directement par les citoyens. Et c’est de devoir s’intégrer à ce groupe que redoutent ceux qui inondent leurs médecins généralistes de demandes souvent inutiles ou imaginatives, avec l’effet paradoxal de contribuer à l’augmentation des dépenses du Service National de Santé à cause de « l’épuisement » de ceux qui renoncent finalement à « leur écrire » ce qu’ils s’obstinent à demander. Le problème, comme l’a souligné Harari, et comment il se répète également dans les pages du Santé des coursiers depuis quelque temps, c’est complexe et Les problèmes complexes n’ont pas de solutions facilessauf peut-être pour ceux qui exercent un populisme bon marché uniquement pour obtenir un consensus.

Néanmoins, des solutions doivent être recherchées de toute urgence plutôt que rapidement.. Par exemple, des propositions locales ont été formulées pour alléger les listes d’attente, accompagnées de la promesse d’accorder une attention particulière à une véritable collaboration entre public et privé qui tienne compte des facteurs qui pourraient la déséquilibrer. C’est un début, qu’il faudra juger par les faits. Ce ne serait pas peu mais c’est un début, car l’initiative politique visant à sauvegarder au maximum notre Service de Santé doit être nourrie par un engagement institutionnel prioritaire qui implique tous les acteurs et qui part des salles parlementaires.

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