La chaleur pourrait être une épine dans le pied pour les hommes, surtout s’ils ont plus de 50 ans. Sur la base des dernières données épidémiologiques, en effet, les troubles du prostateune petite glande dont le rôle principal est de produire une partie du liquide séminal.
En été, la perte de liquides liée à la transpiration, si elle n’est pas associée à une bonne hydratation, ouvre la voie au développement d’infections qui peuvent aussi être très gênantes. Mais que peut-on faire pour garder la prostate en bonne santé ? Existe-t-il des aliments recommandés et des remèdes naturels efficaces à cet égard ? Nous en avons parlé avec le Dr Luigi Alberto Marrari.
Hypertrophie bénigne de la prostate
Aussi connu sous le nom « prostate hypertrophiée« , l’hypertrophie bénigne de la prostate est la deuxième pathologie plus fréquent chez les hommes et est lié aux processus normaux de vieillissement. Avec l’âge, la glande, en réponse au déséquilibre entre les hormones androgènes et œstrogènes, a tendance à changer de volume.
Les conditions qui favorisent l’apparition du trouble sont les antécédents familiaux, obésité, diabète et maladies cardiovasculaires. La symptomatologie typique de l’hypertrophie bénigne de la prostate consiste principalement en difficulté à urinerauquel le besoin fréquent d’uriner et le sensation de vidange partielle de la vessie. Parfois, il peut également y avoir des problèmes deérection et dans son entretien.
Prostatite
Un autre problème souvent diagnostiqué est le prostatite, ou l’inflammation de la prostate qui peut avoir des causes infectieuses et non infectieuses. Dans le premier cas, les principaux coupables sont les bactéries qui viennent de l’intestin, en particulier la très redoutée Escherichia coli. Une mauvaise hygiène, des défenses immunitaires affaiblies et des rapports sexuels non protégés sont des facteurs qui favorisent l’infection.
La prostatite peut survenir à tout âge avec symptômes caractéristique. Ceux-ci inclus: fièvre, frissons, envie d’uriner la nuit (nycturie), présence de bactéries et/ou de sang dans les urines, débit urinaire irrégulier. Encore des douleurs musculaires et articulaires, des douleurs dans la région génitale et dans le bas du dos.
Prostate, la prévention à table est essentielle
Pour une prostate saine la prévention c’est la meilleure arme à notre disposition. Une analyse de 2008 parrainée par la Société européenne d’urologie a identifié une corrélation entre l’hypertrophie prostatique, les troubles urinaires etinflammation chronique. L’hypertrophie de la glande semblerait donc également liée à des altérations hormonales d’origine auto-immune et au syndrome métabolique.
La première chose à faire est d’éviter toute inflammation en buvant suffisamment (au moins deux litres d’eau par jour). banni boissons alcoolisées, aliments riches en oméga-6, viandes conservées, saucisses, œufs, fritures, farines raffinées, fromages gras, aliments épicés et desserts.
L’alimentation doit être équilibrée et riche en fibres, fruits et légumes. Il conviendra de privilégier l’apport d’oléagineux, d’huile d’olive vierge extra et de poisson avec une bonne quantité de oméga 3comme le saumon, le thon, les sardines et le maquereau.
Une pratique régulière est essentielle activité physique. Mais attention à l’utilisation quotidienne du vélo qui peut nuire à la prostate et à la santé des voies urinaires chez les sujets ayant déjà rencontré des problèmes à cet égard.
Remèdes naturels
Ils sont différents je remèdes naturels ce qui peut aider la prostate à fonctionner correctement. Les Indiens de Floride pour contrecarrer les problèmes des voies urinaires et du système reproducteur utilisaient le fruit de la Serenoa repensune plante appartenant à la famille des Arecaceae.
L’arbuste est capable d’inhiber la liaison de la dihydrotestostérone aux récepteurs androgènes et l’activité de l’enzyme 5-alpha-réductase. Ce dernier est responsable de la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone, son métabolite actif qui affecte la prolifération cellulaire typique de l’hypertrophie prostatique.
Un étude L’italien a concentré son attention sur la synergie entre le Serenoa repens et leOrtie dioïque (ortie). L’utilisation combinée des plantes a une action antioxydante et anti-inflammatoire par l’inhibition des enzymes cyclooxygénase et 5-lipoxygénase, avec une réduction conséquente de la synthèse des prostaglandines et des leucotriènes.