L'Ironman de Patrick mais aussi celui de Gregory, Sam et tous les autres – Le blog d'Antonio Ruzzo

2724 octobre

L'Ironman de Patrick mais aussi celui de Gregory, Sam's et tous les autres

C'était l'Ironman de Patrick Langé. Sept heures 35 minutes et 53 secondes ont suffi au champion allemand pour remporter son troisième championnat du monde à Hawaï avec le meilleur temps de tous les temps. Les chiffres comptent. Au final, les chiffres comptent, notamment celui d'un marathon couru en deux heures et 37 minutes qui a fait la différence, qui lui a permis de gravir position après position jusqu'à devenir inattrapable. Oui, parce que, pour continuer avec les chiffres, le deuxième, le danois Magnus Ditlev, il est arrivé sept minutes et 46 secondes plus tard et c'est aussi un record. Après le joueur de 38 ans originaire de Bad Wildungen, il s'était réjoui, avait célébré, salué, étreint et embrassé sa femme et ses amis. C'était le championnat du monde de Patrick Lange mais pas seulement le sien car Kona et Hawaï, pour l'Ironman, sont la terre promise de tous les triathlètes qui y trouvent un atterrisseur, le mythe qui alimente le rêve romantique de toute une vie et cela (un peu moins romantique) qu'un jackpot qui donne au gagnant un chèque de 130 000 dollars. Des détails pour la plupart des athlètes qui passent par ces régions. Et puis c'était notre Ironman Grégory Barnabydixième, huitième, septième et enfin sixième dans une course extraordinaire qui l'a couronné le meilleur Italien de tous les temps, ce qui l'a effectivement placé parmi les grands là où en réalité il était déjà car en août à Francfort dans le Championnat d'Europe, il s'était classé troisième, gagnant la passe à Kona. Et on ne monte jamais sur un podium par hasard. Le pilote de 33 ans originaire de Sant'Ambrogio di Valpolicella, membre du 707 Team Minini, y est toujours resté parmi les meilleurs. Il a nagé devant, a pédalé devant, a couru devant en regardant par-dessus son épaule et a récupéré des positions à un pas du Néerlandais. Menno Koolhaas qui semblait à sa portée mais qui a finalement défendu bec et ongles sa minute. Mais le cinquième ou le sixième n'a pas d'importance. Cela compte d'être là à certains niveaux et le bleu, dans cette année magique, a montré qu'il pouvait rivaliser avec les meilleurs, améliorant la huitième place de l'année dernière à Nice, qui était encore un championnat du monde, mais ce n'était pas Kona. , ce n'était pas Hawaï, ce n'était pas la terre noire de l'Energy Lab, ce n'était pas les lignes droites sans fin qui descendent et montent et où se perdre, s'arrêter et abandonner prend vraiment un moment. Et puis c'était malgré tout aussi la Coupe du monde Sam Laidlow, champion du monde en titre, champion malgré son explosion au milieu du marathon, champion avec le courage des champions qui l'a amené à la ligne d'arrivée dix-huitième à un peu moins d'une demi-heure de Lange sans plus de forces, épuisé, si vide qu'il a fallu le soutenir . C’était une course dramatique. Fantastique en natation, spectaculaire sur un vélo où elle ne semblait pas lutter, où elle pédalait avec l'élégance de quelques-uns, où elle essayait de faire la différence en donnant des minutes à chacun. Mais ensuite le marathon lui a fait des ravages et un tourment a commencé qu'il chérira probablement. Et finalement ce fut le championnat du monde Ironman de tous les autres, jusqu'au dernier, jusqu'aux deux derniers qui, à l'arrivée tard dans la nuit, trouvèrent Lange les accueillant et les récompensant après des heures et même des minutes… Terminer un Ironman c'est un exploit, le terminer à Kona vaut le double car voici l'histoire de cet événement qui est désormais devenu un business, car ici il y a toutes les difficultés d'une mer, d'une route et d'une île qui rendent tout plus compliqué et, peut-être pour cette raison même, plus belle et plus fascinante. Voici un rêve à partir à la conquête… coûte que coûte.

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