Sur le
Santé des coursiers

du 18 février
Claudio Mencacci

souligne l’importance de politiques ciblées
réduire le problème de la solitude, d’autant plus dans une population comme celle italienne qui vieillit de plus en plus. Résoudre ce problème peut avoir un impact efficace sur la santé publique. On pourrait penser que les répercussions n’affecteraient que le bien-être psychologique. En fait lutter contre la solitude a une efficacité thérapeutique concrète et mesurable. C’est ce que démontre par exemple une étude récemment publiée dans la revue scientifique Réseau Jamace qui indique que l’isolement social diminue chez les sujets obèses leur risque de surmortalité toutes causes confondues pourrait diminuer jusqu’à 36 pour cent. Et, notamment, l’aspect lié à l’isolement social aurait davantage contribué au résultat que d’autres facteurs de risque liés au mode de vie.

Ce n’est évidemment pas un problème facile à résoudre, à la fois en raison de la transformation désormais consolidée du modèle familial traditionnel et la tendance à la fragmentation des relations, favorisée par les nouvelles technologies, qui d’une part facilite les contacts non physiques, pénalise d’autre part les opportunités de rencontre. En attendant des solutions politiques, peut-être convient-il de saluer la provocation qu’il a récemment lancée contre le New York Times
Jancee Dunn qui, en substance, suggère que nous commencions à prendre des initiatives, nous invitant à dépasser l’idée que tout doit toujours être productif alors qu’au contraire nous devrions redécouvrir que le simple fait de passer du temps ensemble, même pour faire quelque chose d’inutile, a une valeur, voire thérapeutique.

Et, à cet égard, il cite ce qui semble être un désir émergent sur les réseaux sociaux, qui peut se traduire par un ami qui s’assoit avec vous sur le canapé et ne fait rien, joyeusement. Ce n’est peut-être pas la solution au problème de la solitude, notamment chez les personnes âgées, mais ça pourrait être un début et une redécouverte pour nous-mêmes. Bien entendu, il s’agirait de situations qui ne fournissent pas de matière à la création d’une brillante histoire sur Instagram. Mais voulons-nous mettre ?

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