La plupart des papillomavirus provoquent des lésions bénignes. Cependant, un petit pourcentage, s’il n’est pas traité, peut évoluer vers une forme tumorale.
Je souffre du VPH à haut risque depuis cinq ans. J’effectue périodiquement des contrôles (colposcopie, test Pap et test ADN HPV) qui, heureusement, se révèlent toujours négatifs. Au dernier contrôle, la colposcopie était négative, mais le typage a détecté les souches les plus dangereuses (33, 59, 68) : est-ce que je risque quelque chose de grave ? Est-il vrai qu’au bout de cinq ans, on est assuré de développer une tumeur ?
VPH (Papillomavirus humain), ou Papillomavirus, représente une famille de virus composée de plus de deux cents génotypes. La plupart des VPH provoquent des lésions bénignes (verrues et condylomes, qui touchent la peau, ou papillomes, qui touchent les muqueuses génitales et buccales).. Cependant, un petit pourcentage, s’il n’est pas traité, peut évoluer lentement vers une forme tumorale. Les HPV responsables d’infections génitales se répartissent en deux groupes : à risque oncogène faible et élevé. Les personnes à faible risque provoquent des lésions génitales avec une capacité réduite de transformation maligne et/ou une capacité élevée de régression spontanée et celles à risque oncogène élevé (Hpv 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58). , 59, 66, 68) peuvent plutôt déterminer la progression des lésions vers des tumeurs malignes. Il faut souligner que l’évolution vers un carcinome est généralement un processus lent; de plus, la présence de l’infection n’implique pas la certitude de développer une tumeur maligne.
Test HPV positif
Dans votre cas spécifique, la découverte d’une infection par différents génotypes HPV (33,59,68) est due à la forte diffusion du virus et à la grande diversité génomique de la famille. Le test HPV positif pour les génotypes à haut risque détecte la présence du virus, pas nécessairement associé à des altérations cellulaires prénéoplasiques ou néoplasiques. Autrement dit, pour répondre à votre question, il n’y a aucune certitude (même si le VPH persiste depuis plusieurs années) développer une tumeur. En effet, d’après les données présentes dans la littérature, le risque de lésion épidermoïde intraépithéliale de haut grade (High-SIL/HSIL) qui comprend CIN2 (dysplasie modérée) et CIN3 (dysplasie sévère ou carcinome) sur place), chez les femmes ayant uniquement un test HPV positif et une cytologie négative de 5,2 à 9,2 %, tandis que dans le cas d’un test HPV positif et d’une cytologie anormale, le risque augmente de 37,8 à 42,4 %.
Le processus de contrôle
Selon les directives nationales, dépistage du cancer du col de l’utérus chez une femme de moins de 30 ans, un test Pap est effectué tous les trois ans, tandis que chez une femme entre 30 et 64 ans, le test HPV est effectué tous les cinq ans. En cas de une femme avec un test HPV positif, celui-ci devra subir un test Pap : s’il est négatif, le patient devra réaliser un nouveau test HPV 12 mois plus tard ; en cas de résultat négatif supplémentaire, le patient retourne au processus de dépistage avec un test HPV réalisé dans 5 ans. Toutefois, si le test à 12 mois est positif, la femme devra subir un colposcopie avec biopsie ciblée. Si ce dernier est négatif ou détecte CIN-1, le patient répétera un nouveau test HPV après 12 mois ; cependant, si la colposcopie avec biopsie est positive/anormale, un traitement spécifique devra être réalisé en fonction du type de lésion.
Les traitements
Au contraire, un patient avec un test HPV positif et un test Pap anormal ou inadéquat devrait être soumis à colposcopie avec biopsie et traitement spécifique éventuel. Si la biopsie ciblée lors de la colposcopie montre une lésion épidermoïde intraépithéliale (SIL) de bas grade incluant CIN 1 (dysplasie légère), un suivi colposcopique sera effectué. Pour un CIN1, il est exécuté traitement ablatif avec vaporisation laser par laser CO2 ou diathermocoagulation ou cryothérapie, si la lésion persiste après au moins deux ans ou si elle présente une progression avant deux ans ; pendant qu’il est réalisé un traitement d’excision avec conisation diathermique de l’anse (DORMIR : procédure d’excision électrochirurgicale en boucle) ou laserconisation (méthode qui utilise le faisceau laser comme fonction de découpe) ou conisation à lame froide si la lésion est complètement ou partiellement endocervicale.
Vaccin recommandé
En cas de lésion épidermoïde intraépithéliale de haut grade (High-SIL/HSIL) incluant CIN2 (dysplasie modérée) et CIN3 (dysplasie sévère ou carcinome in situ), obligatoire traitement d’excision (dans la plupart des cas, une RAD est effectuée). Cette procédure utilise un générateur d’énergie électrique haute fréquence attaché à un mince fil en boucle qui, lorsqu’il est stimulé, fonctionne comme un un scalpel extrêmement précis et rapide. Il est également recommandé de se faire vacciner contre le VPH, car il existe des preuves qu’il est également recommandé à ceux qui ont déjà contracté l’infection.