Bonsoir, j’ai 31 ans et depuis 2011 j’ai découvert que je souffrais d’épilepsie suite à quelques épisodes d’absence. Après avoir consulté le neurologue, qui m’a confirmé qu’il souffrait d’épilepsie temporale (crises focales simples et complexes). Le traitement que je suis est l’acide valproïque à libération modifiée 500 mg 1 comprimé et demi le matin et 1 comprimé et demi le soir associé à la carbamazépine 400 mg RM 1/2 comprimé le matin et 1 comprimé le soir. Je continue à avoir quelques perturbations (odeurs étranges que je perçois) et qui me laissent abasourdi quelques secondes puis tout revient à la normale. J’ai essayé il y a quelques années de faire une demande d’inscription dans les catégories protégées puisque le spécialiste m’a déconseillé d’effectuer des travaux dans des situations dangereuses, où des heures de nuit étaient prévues, etc.
La candidature a été rejetée car je n’ai pas atteint le pourcentage requis, soit 46%
J’ai également immédiatement signalé mon état au bureau des licences et maintenant je dois le renouveler tous les deux ans.
Tout d’abord, je voulais vous demander si, à votre avis, le traitement que je suis est juste et s’il est juste que je ne sois pas reconnu comme membre des catégories protégées.
Merci de m’écouter.
PF
par PF
La réponse du professeur Maria Paola Canevini
Bonsoir,
comme je l’ai déjà écrit dans le passé, il n’est pas possible de donner ici des conseils thérapeutiques.
Par rapport à la situation relative à l’invalidité/l’inscription dans les catégories protégées (art. 18 de la loi 68/99) il est en effet nécessaire d’avoir un pourcentage d’invalidité supérieur à 46%. Cette dernière est évaluée par la commission du handicap sur la base de la documentation fournie par les spécialistes.
La gravité de l’épilepsie varie selon la situation de contrôle des crises. Bien sûr, la situation peut être évaluée différemment s’il y a des crises avec une conscience altérée qui ne répondent pas à la thérapie. Elle écrit qu’elle a encore des épisodes « qui la laissent perplexe ». Il est important de mieux comprendre ce qu’il veut dire : est-ce juste un sentiment de surprise ou est-il inconscient pendant quelques secondes ? Deux situations très différentes. De plus, les crises avec troubles de la conscience altèrent la capacité de conduire. Je vous conseille de réévaluer votre situation avec le neurologue qui devra modifier la thérapeutique compte tenu de la persistance des épisodes. La convivialité. mpc