Bonsoir Professeur Santinami,
J’ai un doute qui me tenaille depuis un certain temps mais que je n’ai jamais exprimé, peut-être de peur qu’il puisse paraître obsédé et idiot.
Je lui ai déjà écrit au sujet de mon mélanome; à l’examen histologique, il s’agissait d’un mélanome de Breslow à extension superficielle de 1,1. Ulcération absente, mitose > 1, régression absente, infiltrat lymphocytaire intratumoral présent, infiltration périneurale absente, invasion lymphovasculaire absente, satellitose absente.
L’histologie sur le LFS, deux analysés, ne retrouve que dans l’une des deux 10 micrométastases la plus grande de la valeur de 0,8.
Il est vrai que chaque mélanome est unique et donc inutile de le comparer à ceux des autres, mais en réalité, si l’on considère qu’il est né d’une peau saine en un an (il n’était pas visible sur la cartographie précédente), il est pas étrange qu’en si peu de temps ait généré autant de micrométastases ?

Lorsque j’ai fait la recherche sur la mutation BRAF, on m’a également demandé d’apporter le primitif car il n’y avait pas assez de matériel sentinelle à analyser (d’où la paranoïa qu’ils n’avaient peut-être pas examiné correctement le ganglion lymphatique).
Est-il possible que l’histologue ait pu compter plus qu’ils ne l’étaient en réalité ?

Pensez-vous qu’un ganglion avec ces caractéristiques dénote un mélanome plus agressif même avec des paramètres aussi peu inquiétants que ceux de l’histologie primaire ?
Pardonnez-moi mais nous nous accrochons à tout par peur.
Je suis actuellement en soins adjuvants avec pembro et à ce jour les chèques ok

de lettre signée

La réponse du Dr Mario Santinami

Salut

cependant, la vôtre reste une maladie de bon pronostic et une thérapie pourrait l’aggraver. La donnée du pathologiste est une donnée objective et ce qui lui est arrivé fait partie de l’histoire naturelle de la maladie même si elle n’est pas si fréquente.

salutations cordiales

Mme

A lire également