De plus en plus complexe et placé dans un environnement qui est tout sauf linéaire. Et le malade du futur. Multiforme et exposé aux influences de son environnement. A y regarder de plus près, il n’y a rien de nouveau dans la nature de l’homme. Ce qui change, c’est la vision de docteur qui devra prendre en compte, d’une part, l’habitat, soumis à des changements de plus en plus rapides (de la pollution au climat, de la croissance démographique aux guerres avec les crises et menaces qui en découlent) et, d’autre part, le patient souffrant, un microcosme tout aussi complexe placé dans des contextes différents.
En résumé, c’est le thème qui a vu certains des plus grands experts de la santé débattre à l’Université d’État de Milan, tels que Umberto SolimèneDirecteur OMS (Organisation Mondiale de la Santé), Alessio Fasano, Professeur à la Harvard Medical School, Stefano Faisdirecteur de recherche du département d’oncologie et de médecine moléculaire, éd. Ernest Burgio de l’Institut européen de recherche sur le cancer et l’environnement à Bruxelles. Promu par l’Académie Internationale de Médecine Pysiologique Régulatrice (PRM) et par la Fédération Mondiale du Thermalisme et de la Climatothérapie (FEMTEC), l’événement a eu le patronage du Ministère de la Santé et de la FNOMCeO ainsi que le soutien non conditionné de la société GUNA spécialisée dans les médicaments à faible dose.
Quelles maladies
Les experts se sont concentrés sur l’ingérence desexposome, un concept formulé pour la première fois en 2005, qui inclut l’ensemble des facteurs environnementaux et les réponses individuelles d’une vie. On parlait aussi de interactomel’ensemble des interactions moléculaires qui se déroulent dans un organisme et qui, en cascade, régulent le métabolisme.
Les patients de demain devront de plus en plus faire face à la les maladies non transmissibles quelles sont les maladies cardiovasculaire, cérébrovasculaire, néoplasique, métabolique et le dégénérative progressive qui sera responsable de 74% des décès, en particulier dans les pays les moins développés et parmi les groupes sociaux à faible revenu. Mais ce n’est pas tout car la détérioration progressive des composantes environnementales auxquelles un individu est exposé tout au long de sa vie telles que la pollution alimentaire et environnementale et l’accélération empreinte du changement climatique vont contribuer à maintenir constante voire à augmenter la prévalence de maladies telles que diabète Et artériosclérose.
Moins résistant
« Le patient du futur sera de plus en plus un système biologique à risque de maladaptation, qui pourrait progressivement perdre sa capacité intrinsèque de robustesse et de résilience », a-t-il déclaré. Alexandre Pizzoccaroprésident et fondateur de Guna – Un autre aspect crucial, qui sera soigneusement suivi et géré, est celui deinflammation: le patient du futur sera de plus en plus enflammé, dont les multiples comorbidités reconnaîtront leur matrice commune dans cette affection ».
Le décalogue
Les experts se demandaient comment faire face aux prochains défis. En résumé je piliers travailler sont la prévention, prédictivité, précision Et personnalisation.
Au cours de la réunion, un décalogue (également éthique) des objectifs et des besoins a été élaboré, en résumé :
- les mégadonnées sont utilisées pour interpréter le caractère unique du patient ;
- la médecine utilise les résultats de la recherche sans devenir un gymnase passif d’application ;
- des instruments de précision sont utilisés sans toutefois fragmenter l’ensemble du patient en tant qu’unicité « corps-esprit-esprit » ;
- nous utilisons l’intégration entre différentes approches diagnostiques et thérapeutiques et entre différentes pharmacologies (synthétiques et naturalo-biologiques, à hautes et basses doses) et interventions sur la personne-système telles que, par exemple, celles d’un psychiatre, physiatrique, thermal ou comme mouvement;
- l’approche préventive et pas seulement thérapeutique doit être privilégiée et qui prévoit une accessibilité et une efficacité toujours plus grandes des diagnostics et des traitements, en optimisant le fardeau humain et économique des méthodes pharmacologiques, physiques et chirurgicales, et en améliorant également les techniques de réadaptation.
Face à des patients de plus en plus chroniques, avec des comorbidités, multitraités et nécessitant une prise en charge de leur handicap, les traitements à faible impact sont privilégiés, tant pour le patient que pour l’environnement, par la réduction de la charge pharmacologique. Enfin, le médicament est capable d’agir dans les premiers stades de la maladie et favorise le maintien du patient faible activité de la maladie (faible activité de la maladie), une fois en rémission.