J’étudie Ocarina 2 a atteint la phase III d’expérimentation, sur l’anticorps monoclonal Ocrélizumab(qui cible les lymphocytes B en fuite dans la sclérose en plaques, éd) pour évaluer l’innocuité et l’efficacité de la formulation sous-cutanée de 10 minutes, seulement deux fois par an. Les résultats pour le moment sont extrêmement encourageants et satisfont les critères d’évaluation primaires et secondaires (c’est-à-dire la question principale des essais cliniques, éd) chez les patients atteints de formes récurrentes de sclérose en plaques ou de sclérose en plaques primaire progressive.

Comment l’étude améliorera la vie des patients

Il s’agit du même anticorps monoclonal Ocrelizumab : la différence réside dans le mode d’administration qui améliorerait grandement la vie des patients. Avec une efficacité égale et l’étude semble le confirmer, il a été conçu pour être réalisé sans avoir besoin d’infrastructure pour l’administration intraveineuse, et donc pourrait également être inoculé dans les centres de sclérose en plaques : cela aiderait non seulement le patient mais aussi les structures soins de santé, ce qui allégerait considérablement la charge de travail.

Tests et résultats de la phase 3

Comme mentionné, l’anticorps monoclonal a été testé dans l’étude Ocarina II, un essai de phase 3 ayant comparé le nouveau mode d’administration à celui par voie intraveineuse, testant l’innocuité et l’efficacité chez 236 patients, certains présentant des formes récurrentes de la maladie, d’autres des formes principalement évolutives (environ 15 % des cas). A douze semaines, du point de vue de la pharmacocinétique (l’étude de l’effet qu’un médicament produit sur l’organisme, éd) la formulation sous-cutanée s’est avérée non inférieure à la formulation intraveineuse, et comparable également en termes d’efficacité (évaluée par analyse par résonance magnétique) et de sécurité. Les résultats détaillés des essais seront présentés lors d’une prochaine réunion médicale et soumis pour évaluation par les autorités sanitaires du monde entier. On espère que le nouveau mode d’administration sera très prochainement disponible pour les patients.

La formule médicamenteuse

L’ocrelizumab, l’anticorps monoclonal qui cible la protéine CD20 sur les lymphocytes B, exerçant ainsi une activité immunosuppressive, afin d’être correctement véhiculé dans la circulation, en formulation sous-cutanée a été associé à une enzyme qui dégrade l’acide hyaluronique qui se trouve sous le première couche de peau. De cette façon, l’espace nécessaire est créé pour que cette grosse molécule puisse se loger, qui sera ensuite absorbée par le sang.

L’avis des experts pharmaceutiques

« Ces résultats offrent aux personnes atteintes de sclérose en plaques la possibilité d’obtenir les avantages révolutionnaires de l’ocrelizumab de la manière qui leur convient le mieux, ce qui leur permet d’économiser du temps et des ressources de santé.», observe-t-il Lévi GarrawayChief Medical Officer et Head of Global Product Development de Roche. « Cette nouvelle injection sous-cutanée permettra d’administrer l’ocrelizumab en 10 minutes deux fois par an, réduisant ainsi le temps que les personnes atteintes de sclérose en plaques passent à traiter leur maladie”.

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