Oui, vous pouvez être en bonne santé et se sentir malade, ou même avoir des facteurs de risque de maladie importants mais les ignorer. Un aspect auquel on ne pense pas souvent est que, par rapport à son propre état de santé, chaque individu est non seulement consommateur de services de santé, mais aussi un producteur à la première personne d’états de santé et d’états de maladie. Une fonction exercée en grande partie inconsciemment, à travers des choix concernant son mode de vie. En fait, le rôle que chacun joue dans la définir vos propres niveaux de risque. Cela passe par des décisions prises quotidiennement dans des domaines tels que la nutrition, le niveau d’activité physique et d’activité cognitive, l’usage ou non de la fumée de cigarette et de l’alcool, autant d’éléments qui tendent à influencer l’état de santé général et celui de structures particulièrement importantes de l’organisme, comme le système nerveux et le système cardiovasculaire. Une grille innovante de compréhension des attitudes et comportements liés au couple santé/maladie et accès aux services de soins ressort d’un article publié dans la revueJournal américain de médecine depuis Jean Fava de l’Université d’État de New York à Buffalo, Fiametta Cosci de l’Université de Florence, Nicoletta Sonino de l’Université de Padoue et Jenny Guidi de l’Université de Bologne. Contrairement à ce que l’on croit souvent, parvenir à définir ce que sont exactement l’état de santé et l’état de maladie est une opération qui n’est pas sans difficulté. «La santé et la maladie ne sont pas deux entités distinctes, mais des éléments en équilibre dynamique continu» dit Fava.

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